Sœurs

Ainsi est né Sœurs, un texte comme sait en écrire Rambert, en forme de coup de poing. Un style tranchant, une écriture comme un point de couture, qui revient sur elle-même pour mieux avancer, une inspiration aiguë. Des rampes d’une lumière froide et brutale éclairent le plateau occupé par des empilements de chaises… Soudain, Marina et Audrey (elles conservent leur prénom) déboulent face à face, en diagonale comme sur un ring, deux combattantes affûtées pour la bataille, prêtes à se mesurer, chacune chargée d’un passif lourd gorgé de griefs et de ressentiments accumulés depuis l’enfance.

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Ouverture du MAM à Lyon

Unique musée de France avec une collection internationale, le MAM a été totalement repensé en direction d’un public familial, des établissements scolaires, des amateurs de spectacle vivant et des touristes. Il rassemble plus de 300 marionnettes, décors, affiches et répertoires provenant de sa collection mais aussi des pièces empruntées à d’autres musées ou des compagnies contemporaines.

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Rebibbia

De cette expérience carcérale, elle tirera L’Université de Rebibbia, paru en 2013. Rebibbia est une prison de femmes dans la banlieue de Rome où l’auteure se retrouve enfermée et découvre la promiscuité. Elle doit se plier aux règles, apprendre les codes, cohabiter avec les autres détenues, prostituée, criminelle, droguée, militante politique… Le quotidien s’organise, les affinités émergent, la personnalité de Goliarda apaise les violences, attire et fédère les sympathies.

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Dans la luge d’Arthur Schopenhauer

L’ombre du philosophe du pessimisme rode sur le texte de Yasmina Reza. « Il s’agit de quatre brefs passages en revue de l’existence par des voix différentes et paradoxales. Ou encore une variation sur la solitude humaine et les stratégies. Des leurres ?» Ainsi l’auteur parle-t-elle de sa pièce, à l’origine un texte devenu objet théâtral par l’intervention de Frédéric Bélier-Garcia, son metteur en scène.

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Patrice Chéreau à l’œuvre

Les nombreux documents réunis : photos, maquettes, dessins, proviennent de différents fonds, publics ou privés (le Théâtre de l’Odéon, Archives départementales de Nanterre, la Cinémathèque, le Piccolo Teatro,…) mais l’exposition n’aurait pu être aussi riche sans le concours précieux des amis fidèles et des proches du metteur en scène comme, parmi tant d’autres, Jean-Pierre Vincent ou Gérard Desarthe, maillon essentiel de l’aventure.

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L’école des femmes

Molière écrit sa comédie en 1662. Recadrée dans un décor actuel, comment ne pas voir dans ce personnage torturé, à la perversité aiguisée (il feint d’endosser un rôle de père avant de se prétendre mari) un de ces prédateurs sexuels qui sévissent toujours et qui pourraient être dénoncés aujourd’hui par les réseaux sociaux.

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Le monde d’hier 

Après avoir écrit Les derniers jours de Stefan Zweig, Laurent Seksik a adapté Le Monde d’hier pour la scène en un découpage qui en extrait les moments forts. Dans une interprétation sobre, tendue et fine, Jérôme Kircher dit l’émotion de Zweig,

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Sopro

Une femme arpente le plateau, aux planches traversées ici et là par des herbes folles. Elle est seule, elle déambule, en attente… comme le public. En attente de mots, de texte. En attente de théâtre. Cette femme est un personnage réel, Cristina Vidal, souffleuse au théâtre dont Rodrigues a pris la direction en 2014. Elle exerce son métier depuis quarante ans. Gardienne des mots des autres, elle les souffle quand la mémoire vient à flancher.

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La Locandiera

Alain Françon avait demandé une nouvelle traduction à Myriam Tanant. Pour cette spécialiste de Goldoni, disparue en février dernier, La Locandiera aura été la dernière traduction d’un auteur qu’elle admirait, et aimait. On entend ce texte clair, incisif, comme ravivé, notamment dans la partition du rôle-titre. On est à Venise, en 1752, dans une pension tenue par Mirandolina, que l’on peut voir comme une femme en avance sur son époque. Mais ce n’est pas par idéologie que Mirandolina est indépendante, c’est pour pouvoir continuer à mener, et « faire tourner » son affaire comme elle l’entend, une auberge héritée de son père, décédé quelques mois plus tôt.

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VxH-La voix humaine

C’est allongé sur le sol que l’on découvre le spectacle mis en espace par Roland…

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Tu te souviendras de moi

Sur les pertes de mémoire, maladie d’Alzheimer ou oublis liés à l’âge, le texte de l’auteur québécois François Archambault est juste, sensible et pudique. Que ce soit le « malade » ou ses proches, les portraits sont délicats, en particulier celui d’Edouard, à la fois conscient et inconséquent. En scènes courtes, l’auteur dresse un état des lieux d’une maladie à laquelle beaucoup sont confrontés.

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7ème édition du Festival de Pâques

Du 13 au 28 avril 2019, Aix-en-Provence deviendra la capitale de la musique classique et accueillera les plus grands orchestres et chefs du moment. Parmi les moments les plus attendus, la Mozartwoche en résidence le week-end du 20 et 21 avril, l’intégrale des concertos de Beethoven par Rudolf Buchbinder avec la Staatskapelle de Dresde, le 27 avril.

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La Musica Deuxième

Dans le hall d’un hôtel de province, donc, un couple se retrouve après s’être quitté. Trois ans ou à peu près qu’ils ne se sont pas vus, parlé. Ils reviennent sur les lieux où ils ont vécu ensemble, pour le prononcement de leur divorce. C’est le soir, chacun doit repartir de son côté le lendemain matin. Clôture d’un amour version Duras. «Rien n’est plus fini que ça de toutes les choses finies ».

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Laïka

Né en 1972, l’auteur italien est devenu une figure majeure du théâtre-récit, dans la lignée de Dario Fo, associant l’art du conteur à un sens aigu de la dramaturgie. Engagé, il donne la voix aux oubliés, aux précaires, aux prolétaires de tous les pays. Comme ses autres textes, Laïka accuse les injustices, les désastres du système capitalistes, les catastrophes humanitaires. Texte et rythme sont indissociables et font naître du théâtre. A cet exercice, David Murgia est prodigieux.

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Deux mensonges et une vérité      

Qu’est-ce qui distingue une pièce de boulevard d’une autre ? Beaucoup plus que les ressorts de l’intrigue, la qualité de son écriture. Et celle de Sébastien Blanc et Nicolas Poiret est particulièrement élégante, précise, vive, sans jamais céder à la facilité, et encore moins à la vulgarité. Le divertissement est total, mené sur un rythme emballé et mis en scène avec entrain par Jean-Luc Moreau.

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