Saïgon

Comme un roman-photo avec ses teintes chromo, un jeu qui fleure parfois l’amateurisme et donne un côté naïf, une fraîcheur au mélo, un rythme alangui, le spectacle de Caroline Guiela Nguyen a tout pour flatter l’œil et l’oreille. Il fait beaucoup plus que cela. Il envoie un direct au cœur par l’humanité profonde de ses thèmes essentiels : l’exil, le déracinement, la peur du retour, l’oubli de la langue maternelle, l’incompréhension entre les générations.

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Le Petit Bain

A destination du jeune public, la création de Johanny Bert et Yann Raballand révèle des…

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Adieu la mélancolie

Roland Auzet met en scène l’adaptation par Pascale Ferran du poème document de Luo Ying  Un retour sur les années sanglantes de la Révolution culturelle L’identité européenne était au cœur de son…

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Pueblo

Au Rond-Point, David Murgia interprète le deuxième volet de la fable politique d’Ascanio Celestini. Une…

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Quand fleurir est un art

Au Domaine de Chaumont-sur-Loire, la quatrième édition de la manifestation d’art floral occupe le château…

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Gretel, Hansel et les autres

Créé au dernier Festival d’Avignon, le spectacle d’Igor Mendjisky est en tournée. Un conte pour…

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Les enfants

Au Théatre de l’Atelier, trois grands comédiens dans la pièce d’une auteure britannique à découvrir…

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La Vie de Galilée

C’est tout le propos de la pièce de Brecht, écrite en exil au Danemark en 1938 et retravaillée jusqu’en 1954, alors que l’écrivain, émigré à Hollywood en 1941, avait rejoint l’Allemagne. Pour Eric Ruf qui la met en scène, la pièce pose l’équation entre le refus de l’obscurantisme religieux et le doute fondamental posé sur la finitude de la science. De quoi interroger notre présent qui multiplie les inventions et les fake news.

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Max

Jerémy Lopez, de la Comédie-Française, crée une pièce de Stéphane Olivié Bisson en hommage à…

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L’autre fille

« Tu as toujours été morte ». Les mots s’adressent à celle qu’Annie Ernaux n’a jamais connue : une fille née avant elle, morte à six ans de la diphtérie, deux ans avant sa naissance. Sa sœur, donc, dont elle n’a découvert l’existence qu’incidemment, en entendant une conversation de sa mère, et ces mots : « Elle était plus gentille que celle-là » qui s’inscriront dans sa mémoire et marqueront sa destinée. Assise à une table-bureau, Marianne Basler s’adresse à cette sœur. La lettre est difficile à écrire, elle traque le mot juste, froisse les feuilles de papier quand elle n’y arrive pas.

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