Reprise de l’adaptation et de la mise en scène par Emmanuel Noblet du…
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Reprise de l’adaptation et de la mise en scène par Emmanuel Noblet du…
Read More →Au Théâtre de l’Odéon, le vaudeville de Georges Feydeau mis en scène par Stanislas Nordey…
Read More →Au Théâtre du Rond-Point, le dernier spectacle de Martin Zimmermann Au début, tout est…
Read More →Au Musée d’Orsay, en marge de l’exposition L’art est dans la rue, un concert…
Read More →Pièces des débuts de Tchekhov, qualifiées de « plaisanteries » par l’auteur, elles ont pour personnages des petits propriétaires terriens. L’argent, la moisson, sont au centre des enjeux et des préoccupations. Dans La demande en mariage, le prétendant ne supportant pas de voir sa future famille s’arroger la propriété d’un pré, ne parvient pas à faire sa demande. L’argent est encore présent dans L’ours qui voit un créancier s’installer chez une jeune veuve en attendant de recouvrer son dû.
Read More →Au Théâtre de la Porte Saint-Martin, la mise en scène par Alain Françon de…
Read More →A La Scala, Marie Torreton fait entendre la voix de Charlotte Delbo et la…
Read More →Dans un théâtre performatif énergique et puissant, Julie Berès met à mal le modèle masculin.…
Read More →A l’Athénée, Valérie Lesort et les Frivolités parisiennes donnent un coup de jeune à…
Read More →Après avoir écrit Les derniers jours de Stefan Zweig, Laurent Seksik a adapté Le Monde d’hier pour la scène en un découpage qui en extrait les moments forts. Dans une interprétation sobre, tendue et fine, Jérôme Kircher dit l’émotion de Zweig,
Une femme arpente le plateau, aux planches traversées ici et là par des herbes folles. Elle est seule, elle déambule, en attente… comme le public. En attente de mots, de texte. En attente de théâtre. Cette femme est un personnage réel, Cristina Vidal, souffleuse au théâtre dont Rodrigues a pris la direction en 2014. Elle exerce son métier depuis quarante ans. Gardienne des mots des autres, elle les souffle quand la mémoire vient à flancher.
Alain Françon avait demandé une nouvelle traduction à Myriam Tanant. Pour cette spécialiste de Goldoni, disparue en février dernier, La Locandiera aura été la dernière traduction d’un auteur qu’elle admirait, et aimait. On entend ce texte clair, incisif, comme ravivé, notamment dans la partition du rôle-titre. On est à Venise, en 1752, dans une pension tenue par Mirandolina, que l’on peut voir comme une femme en avance sur son époque. Mais ce n’est pas par idéologie que Mirandolina est indépendante, c’est pour pouvoir continuer à mener, et « faire tourner » son affaire comme elle l’entend, une auberge héritée de son père, décédé quelques mois plus tôt.
C’est allongé sur le sol que l’on découvre le spectacle mis en espace par Roland…
Sur les pertes de mémoire, maladie d’Alzheimer ou oublis liés à l’âge, le texte de l’auteur québécois François Archambault est juste, sensible et pudique. Que ce soit le « malade » ou ses proches, les portraits sont délicats, en particulier celui d’Edouard, à la fois conscient et inconséquent. En scènes courtes, l’auteur dresse un état des lieux d’une maladie à laquelle beaucoup sont confrontés.
Du 13 au 28 avril 2019, Aix-en-Provence deviendra la capitale de la musique classique et accueillera les plus grands orchestres et chefs du moment. Parmi les moments les plus attendus, la Mozartwoche en résidence le week-end du 20 et 21 avril, l’intégrale des concertos de Beethoven par Rudolf Buchbinder avec la Staatskapelle de Dresde, le 27 avril.
Dans le hall d’un hôtel de province, donc, un couple se retrouve après s’être quitté. Trois ans ou à peu près qu’ils ne se sont pas vus, parlé. Ils reviennent sur les lieux où ils ont vécu ensemble, pour le prononcement de leur divorce. C’est le soir, chacun doit repartir de son côté le lendemain matin. Clôture d’un amour version Duras. «Rien n’est plus fini que ça de toutes les choses finies ».
Né en 1972, l’auteur italien est devenu une figure majeure du théâtre-récit, dans la lignée de Dario Fo, associant l’art du conteur à un sens aigu de la dramaturgie. Engagé, il donne la voix aux oubliés, aux précaires, aux prolétaires de tous les pays. Comme ses autres textes, Laïka accuse les injustices, les désastres du système capitalistes, les catastrophes humanitaires. Texte et rythme sont indissociables et font naître du théâtre. A cet exercice, David Murgia est prodigieux.
Qu’est-ce qui distingue une pièce de boulevard d’une autre ? Beaucoup plus que les ressorts de l’intrigue, la qualité de son écriture. Et celle de Sébastien Blanc et Nicolas Poiret est particulièrement élégante, précise, vive, sans jamais céder à la facilité, et encore moins à la vulgarité. Le divertissement est total, mené sur un rythme emballé et mis en scène avec entrain par Jean-Luc Moreau.
Plantée sur la scène, immobile, Pauline Bayle est clouée au sol, comme nous le sommes sur nos sièges. La comédienne, par ailleurs talentueuse metteure en scène (elle a obtenu le dernier prix Jean-Jacques de la révélation théâtrale pour sa mise en scène de Iliade et Odyssée), subjugue par l’intensité de son interprétation.
Grande pièce sur le pouvoir, tragédie que Racine dit avoir « le plus travaillée », Britannicus fascine autant par son intrigue que par la qualité de ses vers, sa noirceur délivrée dans une langue à la pureté incandescente.
Dans le rôle d’Orphée, fine silhouette androgyne, la sensibilité et la profondeur de voix de Marianne Crebassa bouleversent. L’interprétation d’Hélène Guilmette, sensible Eurydice, de Lea Desandre, Amour engagée, reconvertie avec succès aux arts du cirque, ainsi que la direction musicale de Raphaël Pichon, les chœurs de l’Ensemble Pygmalion auxquels viennent s’ajouter des danseurs et des circassiens, tout est parfaitement réuni pour faire de cette nouvelle production de l’Opéra Comique (associé à d’autres maisons d’opéra), une incontestable et superbe réussite.
la Divine, Greta Garbo, est face à Winston Churchill. De cette rencontre qui a réellement eu lieu, mais dont on ne sait à peu près rien, Isabelle Le Nouvel a puisé la matière d’un texte original appuyé sur des documents et la littérature consacrée à chacun de ces mythes.
La mise en scène de Jean-Pierre Vincent donne toute sa dimension à la comédie, qui fait rire à travers la farce en même temps qu’elle dresse un état des lieux de la société française de l’époque. Et il met singulièrement en relief les caractères féminins,
Depuis son Molière de la Révélation en 1993 pour Les enfants du silence, la comédienne a mûri, gagné en assurance, elle ose l’impertinence, elle peut tout. Même danser et chanter, en rythme avec la musique, alors qu’elle n’entend rien, et ne parle pas davantage.