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Au Théâtre Montparnasse, la remise des Prix du Brigadier 2025 Ce jeudi 11 décembre,…
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Au Théâtre Paris-Villette, le spectacle d’Igor Mendjisky est de retour en cette fin d’année.…
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Le Musée du Louvre accueille une lecture-spectacle de Benjamin Lazar autour de la personnalité…
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Aux Bouffes du Nord, une pièce de Jean-Luc Lagarce mise en scène par Clément Hervieu-Léger…
Read More →Pour faire de ce récit et de cette quête modianesque un spectacle, les deux amis de la compagnie La Bande passante ne manquent pas d’idées et de ressources, à commencer par l’utilisation de la vidéo. Comme ils réaliseraient un documentaire en direct, on assiste à leur enquête-spectacle en train de se faire
Le grand plateau de la Salle Renaud-Barrault est entièrement habité par l’esprit du poète. L’humaniste Prévert est là, comme l’anticléricaliste, et l’anarchiste n’est pas oublié. Jeux de mots, histoires de rien, bouts de vie dérisoires, tout se mêle dans ce spectacle fluide, riche, généreux et libre comme l’était celui qui l’a inspiré et qu’il fait rudement bon entendre aujourd’hui.
Le temps d’un week-end, L’Envers du décor invite à une redécouverte du Palais de la Porte Dorée à travers les interventions de jeunes artistes. Des concerts, des performances, des parcours sonores, des installations et une exposition, pour vivre le Palais autrement le temps d’un week-end (gratuit)
Pour Claudel, Partage de midi est la pièce la plus intime, écrite en 1905 après son retour en France puis mise dans un tiroir pendant quarante ans et ressortie pour Jean-Louis Barrault en 1948. Eric Vigner a fait le choix de revenir à la première version, celle de 1906, « plus proche de l’expérience initiale, plus brute. » C’est un théâtre de chair et de parole, de corps et d’âme.
Ce début du cycle A voix haute dans l’une des salles historiques du site Richelieu de la BnF se poursuivra avec de nouvelles lectures. D’autres comédiens-français donneront vie aux mots de célèbres écrivains dont les manuscrits sont conservés à la Bibliothèque et qui seront exposés pour l’occasion.
Pas une phrase, pas un mot qui ne soit chanté dans Chance, la comédie musicale de Hervé Devolder (Les Fiancés de Loches, Molière 2016 du théâtre musical). Créée en 2001, elle affiche plus de mille représentations au compteur et n’a pas perdu de sa fraicheur.
Pour écrire ce spectacle personnel, dans la veine de Nouveau Roman (2012), Honoré s’est beaucoup documenté, a repris des textes des uns et des autres, imbriqué dans son écriture des improvisations de ses interprètes. Des monologues s’insèrent dans l’écriture chorale de la pièce, dans une ébullition des esprits et des frémissements charnels. Le spectacle oscille entre le grave et l’incongru, les échanges caustiques et les scènes poignantes.
Derrière celui de Nina Simone, David Lescot dessine un autre portrait, celui de Ludmilla Dabo. Fin questionneur, Lescot s’adresse tantôt à la chanteuse, tantôt à la comédienne, tenant un fil qu’il ne lâche jamais et laissant transparaître, derrière la figure de la chanteuse et militante iconique, celle de la jeune comédienne.
Sur le thème du deuil intime, du regard des autres, la pièce de l’Américain David Lindsay-Abaire (récompensée par le prix Pulitzer Théâtre en 2007), quoique d’une certaine pertinence, apparaît démonstrative, lisse et plutôt convenue. L’adaptation de Marc Lesage (1) en garde le contexte, celui d’un milieu américain bon teint
Inaugurées en avril 1989, en même temps que la Pyramide, les saisons musicales de l’auditorium du Louvre fêtent leur trentième anniversaire. Des générations d’interprètes ont débuté leur carrière dans la salle aux dimensions et à l’acoustique idéales pour la musique de chambre et cet anniversaire est l’occasion de retrouver certains des jeunes artistes ayant perpétué la tradition musicale du lieu.
La dernière création de Samuel Achache associe des chants anglais du XVIIe siècle, superbement interprétés par l’Ensemble Correspondances, à la dérive d’une cérémonie de mariage. Cette évanescence de l’instant théâtral s’appuie sur une qualité musicale absolue, assurée par la direction de Sébastien Daucé, avec l’Ensemble Correspondances, qui sortent de l’oubli ce répertoire méconnu et font sensiblement résonner les instruments anciens (théorbe, luth, violes, virginal).
Le très beau texte de Daniel Keene, court, elliptique, évoque ceux qui sont partis dans des trains et ne sont pas revenus, ceux aussi qui entament aujourd’hui d’autres voyages. « Pendant un temps, on est en vie. » La disparition, l’absence, l’oubli sont au coeur de ce spectacle pudique conçu par Alexandre Haslé « avec des marionnettes ». Le marionnettiste (qui collabora avec Ilka Schönbein) n’est pas derrière elles, mais avec elles. Il manipule les poupées de chiffon, passe des masques de papier mâché aux accessoires, aux objets, telle cette valise renfermant la maison d’Hanna.
André Dussollier ne se contente pas d’une lecture. Avec Pierre-François Limbosch, il crée un spectacle qui tient du livre d’images déroulé sur fond de toiles peintes. Présent sur la scène, un quatuor d’interprètes illustre l’arrière-fond musical du texte
« Nous sommes frères jumeaux et milliardaires et nous nous entendons très bien, c’est rare ». A partir de cette gémellité et de cette réussite fulgurante (issus d’un milieu pauvre, ils sont devenus la dixième fortune de Grande-Bretagne), Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre a écrit un texte tranchant, vif et net, sur le capitalisme. « Discrétion et secret », telle est la devise des deux milliardaires.
Parabole forte et poétique sur l’aveuglement («la vue, ça te retourne un homme ») et la fausseté des apparences, la pièce de Synge (1871-1909), dont on connaît surtout en France Le baladin du monde occidental, est portée par la force de ses personnages archaïques, la beauté de la langue, étrange, magnifique, à couper le souffle. La traduction de Noëlle Renaude en restitue la singularité, les soubresauts, les chaos.