Au Lucernaire, Cécile Garcia-Fogel met en scène les héroïnes de Claire Bretécher Même pas mortes !…
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Read More →C’est sous l’impulsion de Stanislas Nordey que Édouard Louis (En finir avec Eddy belle gueule) a écrit Qui a tué mon père, mis en scène et joué par le directeur du TNS. Le rideau se lève sur l’espace ainsi décrit par l’auteur, vaste et vide, cerné par le triptyque photographique en noir et blanc d’un univers pavillonnaire. L’imposante scénographie d’Emmanuel Clolus laisse à la fois l’espace ouvert et clos, dessiné par les lumières de Stéphanie Daniel. Assis à une table, un fils est face à son père.
André Markowicz relève le défi de traduire, ou retraduire, une trentaine de pièces d’une période très riche du théâtre russe, de 1900 à 1915. Parce qu’il a besoin pour cela de les entendre, d’être confronté aux voix des acteurs, il a travaillé avec de jeunes acteurs et propose ainsi des lectures publiques des textes auxquels ils sont parvenus.
La correspondance commence le 14 janvier. Le comédien encourage son ami, l’épaule, mais celui-ci le reçoit-il seulement ? Disert, il parle de lui en même temps qu’il parle de l’autre, met en parallèle leurs aventures solitaires, la scène et la mer. Le second ne communique que rarement. Jusqu’à… l’abandon de la course, le renoncement. De cette correspondance est né un livre, et puis ce spectacle…
Après l’Oratorio d’Aurélia et Murmures des murs, voici la dernière création de Victoria Chaplin et de sa fille Aurélia Thierrée. En matière d’ingéniosité, de poésie, le duo est virtuose et Aurélia se fond dans l’univers imaginé par Victoria. Tout démarre dans une salle d’attente et par un jeu de sièges à bascule. Aurélia s’approche d’un portrait, un peu trop près… Soudainement aspirée, elle disparaît dans le mur. Comme Alice traversant le miroir, la jeune femme est transportée dans une autre époque.
le festival explore la richesse des techniques marionnettiques : fil, gaine, bunraku, tiges, masques, papier, ombre, figurines, ustensiles en tous genres. Il y en a pour tous les âges, tous les goûts. La nouvelle édition de MARTO met en lumière les questions qui nous traversent dans nos histoires quotidiennes et, plus largement, dans notre humanité
le Printemps des Poètes est attendu chaque année par les amoureux des lettres comme un rendez-vous essentiel. La beauté, thème retenu pour célébrer ses vingt ans, est illustrée par Enki Bilal, artiste visionnaire, qui a signé l’affiche de cette édition, placée sous le parrainage de Rachida Brakni. « La poésie est la seule valeur marchande qui ne se dévalorise pas. C’est la seule nourriture dont l’homme ait vraiment besoin ». Ainsi l’a définie Jean Cocteau
Proposé par la Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie, la Brèche à Cherbourg et le Cirque-Théâtre d’Elbeuf, le festival Spring débutera le 1er mars. Quatorze créations sont à l’affiche de cette nouvelle édition qui marque les dix ans de la manifestation. Les femmes y sont à l’honneur, avec deux portraits d’artistes consacrés à Raphaëlle Boitel de la compagnie L’Oublié(e) et à Fanny Soriano, compagnie Libertivore,
Comme celui de l’Enéide, le personnage de Melquiot s’appelle Enée et entame un périple avec son père, Roch, atteint d’un cancer. Enée décide de l’emmener loin de la cité, dans un far-west accessible : le Portugal. Pour cela, il a réuni auprès de leurs amis l’argent nécessaire au voyage. Celui-ci ne se déroulera pas comme attendu. Pour Enée, il sera de l’ordre initiatique.
Le livre de Sorj Chalandon (prix Goncourt des lycéens 2013) inspire de nombreux metteurs en scène, désireux de faire vivre ce quatrième mur du théâtre, celui, imaginaire, formé par le public. La fiction du roman s’inscrit dans une réalité du terrain à laquelle l’écrivain a été confronté quand il était journaliste, envoyé spécial pendant la guerre au Liban. Son écriture est claire, simple et précise,
Devant un mur de papier vibrant au son de percussions, la danseuse déploie sa maitrise parfaite de l’art ancestral du kuchipudi, danse traditionnelle indienne. Sa silhouette s’inscrit dans l’espace, les bras dessinent des arabesques,
La réunion a lieu à Maurice, c’est le dernier round des négociations, l’atmosphère est tendue (« Il n’y a pas de plan B car il n’y a pas de planète B »), des accords doivent être trouvés pour établir un protocole. Les huit experts en présence pèsent chaque mot, chaque virgule.
La langue de Kelly est vivante, percutante, elle dit clairement les choses, sans détour, franchement, crûment, et la construction du récit est très habile. Constance Dollé en assume et négocie brillamment les ruptures de style. Peu à peu, insidieusement, on sent planer l’ombre d’un cauchemar, la probabilité d’une horreur. Et elle arrive.
L’adaptation par Nicolas Briançon de la version scénique du roman réalisée par Giles Havergal est une réussite absolue. Il lui suffit de représenter le flanc d’un compartiment de train en carton-pâte, sur les fenêtres duquel s’afficheront, au fil des déplacements, des photos de paysages, de villes… Et le voyage peut commencer, sous la houlette de quatre fringants acteurs,
Benjamin Lazar s’empare de ces Récits de la chambre obscure, ainsi qu’il les nomme, et tisse sur cette belle matière un spectacle baroque à sa manière qui redonne tout son éclat à l’écriture de Marguerite de Navarre, éclatante de rigueur, de classicisme et de poésie.
Sami Frey fait délice de toutes les malices du texte, ciselant délicatement le style précis, ses pleins et déliés. Il interprète véritablement le récit et donne une existence à cette écriture claire.