Dans la solitude des champs de coton

Paris, la ville, la nuit… Dans le cadre d’Un été particulier à Paris,  on peut redécouvrir la mise en scène par Roland Auzet de la pièce de Bernard-Marie Koltès Dans la solitude des champs de coton, interprétée par deux comédiennes exceptionnelles, Anne Alvaro et Audrey Bonnet, créée dans un centre commercial de Lyon en mai 2015 et en tournée depuis. Dans un dispositif qui anticipait les mesures sanitaires actuelles, le spectateur, muni d’un casque, suit la rencontre des deux protagonistes, l’enjeu du deal, la question essentielle du désir entre un « vendeur », et un client potentiel.

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Paris l’été

Limitée dans sa durée mais bien vivante, l’édition 2020 du festival parisien va vivre pour ces quelques jours à venir (du 29 juillet au 2 août) en toute liberté. Si elle n’a pu préserver le festival tel qu’imaginé avec plus de 200 artistes français et étrangers, l’équipe de Paris l’été a eu pour unique et impérieux désir de « redéployer ensemble nos imaginaires obscurcis par cette période éprouvante » en concoctant un programme original en fonction des impératifs sanitaires.

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Le Théâtre de la Ville est ouvert tout l’été

Pour un été solidaire, le Théâtre de la Ville, installé à l’Espace Cardin, propose un programme de cinq spectacles tout public, au tarif unique de 10 euros et gratuits pour les moins de 14 ans et le personnel soignant, ainsi que des concerts sur la scène extérieure et des consultations poétiques, musicales et dansées

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Les Molières récompensent Simon Abkarian et La Mouche

En théâtre public, certains spectacles trustent les récompenses : Electre des bas-fonds de Simon Abkarian (Molières du théâtre public, de l’auteur francophone vivant, du metteur en scène), joué au Théâtre du Soleil, et le très remarqué La Mouche (Molière de la création visuelle, de la comédienne pour Christine Murillo, du comédien pour Christian Hecq), joué aux Bouffes du Nord. En attendant la reprise de la tournée interrompue…

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Les prix du Syndicat de la critique 2019-2020

Une des dernières soirées de carnaval, de Goldoni, mis en scène par Clément Hervieu-Léger, a reçu le Grand Prix Théâtre et deux jeunes metteures en scène sont récompensées : Julie Duclos pour Pelléas et Mélisande (meilleur spectacle créé en province), et Pauline Bureau pour Féminines (meilleure création d’une pièce en langue française). Outside, de Kirill Serebrennikov, présenté au dernier Festival d’Avignon, est le meilleur spectacle étranger de la saison et Rouge, de John Logan mis en scène par Jérémie Lippmann au Théâtre Montparnasse, reçoit le prix Laurent Terzieff, récompensant un spectacle présenté dans un théâtre privé. André Marcon est le meilleur comédien, pour son interprétation de Anne-Marie la Beauté de Yasmina Reza, et Ludmilla Dabo la meilleure comédienne dans Une femme se déplace, de David Lescot. Une mention spéciale est attribuée au spectacle de Johanny Bert, Hen.

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La saison des prix

Demain seront dévoilés les prix du Syndicat de la critique dramatique, sans remise « présentielle », sans rencontre avec les lauréats. Le lendemain, mardi, auront lieu les Molières, prévus initialement le 11 mai et reportés, crise sanitaire oblige, au 23 juin. Là encore, pas de cérémonie en public, mais une retransmission sur France 2, depuis le Théâtre du Châtelet.

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Au Théâtre 14, une pièce pour le jeune public dès le 2 juin

Limité à une jauge de dix personnes et respectant toutes les normes et recommandations sanitaires, il met à l’affiche sa première création jeune public : Elle pas princesse, lui pas héros, un texte de Magalie Mougel mis en scène par Johanny Bert avec les artistes associés au Théâtre. Il est à parier que cette histoire de deux enfants d’une même classe trouvera un écho chez les jeunes spectateurs.

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Domaine de Chaumont-sur-Loire

Le thème du 29ème Festival international des Jardins, Les jardins de la Terre, retour à la Terre mère porte, lui, sur la problématique du nécessaire retour à une relation différente avec la nature, plus respectueuse du miracle du vivant et de la biodiversité. Le jury a retenu vingt-quatre équipes venant s’ajouter à cinq invités spéciaux auxquels a été donnée carte verte pour l’édition 2020.

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A la recherche des œuvres disparues

Vendues puis oubliées, perdues ou détruites, par accident ou par leur auteur, ces œuvres dont le sort est inconnu ont chacune leur histoire. Méconnues, inédites, elles ressurgissent aujourd’hui du passé, et témoignent des années d’apprentissage du sculpteur et de ses périodes cubiste, puis surréaliste. Dans cette période de recherche artistique, Giacometti expérimente beaucoup et détruit plusieurs œuvres dont il conserve pourtant des traces.

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La Cantatrice chauve fête ses 70 ans

le Théâtre de la Huchette, où la pièce se joue sans discontinuer depuis 1957avec La Leçon, autre pièce de Ionesco, raconte cette fantastique aventure, unique dans l’histoire du théâtre. A raison de sept épisodes, tous les vendredis de mai et juin (1)

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Médéa Mountains

Chanteuse et musicienne de jazz (elle a collaboré avec le groupe Monkomarok et Lone Kent), Alima Hamel est retournée à Médéa pour retrouver ses sœurs qu’elle n’avait pas revues depuis dix-neuf ans. Pour elle qui chante la mort de sa soeur depuis 1997, le temps était venu d’interroger la mémoire de l’histoire familiale, de l’écrire et de la faire entendre. A travers son récit, elle rend hommage à la disparue, victime de la violence de la guerre civile des années 90. En faisant revivre Médéa, petite ville isolée au milieu des montagnes « chef d’œuvre de la nature » et pourtant berceau de massacres, elle témoigne de cette décennie noire vécue par les Algériens.

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La Tortue Noire

Venu du Québec, le Théâtre de la Tortue noire a posé pour un temps ses valises remplies d’objets au Théâtre des arts de la marionnette. Inspirés par la relation entre l’humain et le monde matériel, ses artistes placent l’objet au centre de leur processus de création, mettant en scène de nouveaux rapports entre acteurs et objets qui se reflètent autant dans le contenu dramaturgique que dans la forme.

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Les Innocents, Moi et l’Inconnue au bord de la route départementale

Métaphore du chemin, de la liberté et de l’existence, le dernier texte de Peter Handke (traduit par lui-même en français) interroge aussi sur la place de l’individu dans la nature et l’évolution de la société. Au fil des quatre saisons, Moi est confronté au Temps, à l’attente de l’Inconnue, à l’espoir. Dans la majesté du décor de Jacques Gabel –superbe tableau inspiré des toiles de Gerhard Richter- et les lumières de Joël Hourbeigt, l’image de la route s’imprègne fortement.

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Pelléas et Mélisande

En mettant en scène le texte originel de Pelléas et Mélisande, écrit en 1892, Julie Duclos traque le silence et sa part essentielle dans la musique de l’écriture, où l’on entend les points de suspension, où la parole résonne en écho, ce qui n’est pas dit restant suspendu. Associant habilement cinéma, vidéo, son et lumières, Julie Duclos plonge dans un univers étrange, intemporel et pourtant qui semble proche.

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Correspondance avec la Mouette

Jamais traduites en français jusque là, on doit à Nicolas Struve, russophone, de découvrir cette correspondance qui éclaire la création de La Mouette, dont la première représentation, en 1896, fut en échec. Recrée en1898, elle rencontrera le succès au Théâtre d’Art de Moscou. A partir de fragments de la correspondance et d’extraits de La Mouette, Nicolas Struve a construit un spectacle où la vie passe, palpite et tressaille, comme dans le théâtre de Tchekhov. Les lettres sont pleines de vie, spontanées.

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