Au Théâtre de la Condorde, reprise de la pièce de Julie Timmerman, une…
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Dans un théâtre performatif énergique et puissant, Julie Berès met à mal le modèle masculin.…
Read More →A l’Athénée, Valérie Lesort et les Frivolités parisiennes donnent un coup de jeune à…
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Read More →Au Théâtre des Amandiers, Christophe Rauck met en scène une pièce d’Alice Birch, saisissant…
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Read More →Par son engagement, Giovanna Marini a replacé la musique au cœur de la cité, n’hésitant pas à pointer les travers de la société avec son ironie singulière. Ethnomusicologue, elle a remis à l’honneur les chants populaires de l’Italie du Sud qu’elle n’a de cesse de sauver de l’oubli et de transmettre. Elle est également l’auteur de compositions polyphoniques et de cantates qu’elle interprète avec son Quatuor.
Entre master class donnée par Rothko, considérations sur les différentes formes picturales, son admiration pour certains, le rejet des nouveaux venus (Andy Warhol, Roy Lichtenstein,…) et encore les rapports entre l’art et le commerce, la pièce soulève de nombreuses interrogations. Le peintre, pour qui «il y a une tragédie dans chaque coup de pinceau », voit ses contradictions mises à mal par son assistant.
Comme toujours, Feydeau se joue des convenances, met à mal le garde-fou des apparences et sauve, globalement, la morale. Tout cela sans compter avec le rire, formidable machine à jouer actionnée par l’auteur avec un art consommé. Les personnages et leurs rapports sont rapidement identifiés, cernés, reste à mettre en place et accélérer la mécanique. En cela, l’auteur de vaudeville est maître et la Comédie-Française lui doit parmi ses plus grands succès. Cette fois-ci encore, avec la mise en scène de Lilo Baur qui emprunte le pas vif de l’écriture et se saisit des rebondissements.
Valère Novarina écrit comme il peint, par jaillissements de la pensée, du geste. Il prend l’écriture, comme la peinture, à bras le corps et travaille les variations comme des gammes. C’est ainsi que l’on retrouve dans L’animal imaginaire des échos de certains de ses écrits antérieurs comme Le Vivier des noms, ou encore La lutte des morts. Car l’auteur insatiable cultive, comme dans un jardin, mais dans une cave, un « vivier de noms » soigneusement comptabilisés.
L’aventure entamée en 2016 se poursuit, la tâche n’est pas terminée pour le duo qui a entrepris d’examiner « un à un tous les mots de notre langue maternelle, de l’explorer comme s’il s’agissait d’une langue étrangère ». Certes, tout ce qu’ils disent, nous le savons déjà (et de faire défiler l’antienne sur une bande lumineuse), mais à les entendre se disputer le « je », on entre vite dans leur jeu. Car « sitôt que je m’y trouve, ailleurs devient ici. »
A Limoges, les Zébrures d’automne démarrent le 25 septembre avec des spectacles venus de tous…
Deux couples sont sur le plateau, un belge, un portugais, se succèdent en scènes de rupture, dans des temps, des espaces différents : Jolente et Frank, à Anvers, Isabel et Pedro, à Lisbonne. Jolente de Keersmaeker porte une longue jupe rouge à volants, digne de l’héroïne tragique, dont elle se défait rapidement. Les situations, les paroles prononcées rencontrent les mots du roman. Le spectacle croise le semblant de réel des couples de théâtre et la fiction romanesque de Tolstoï.
Centrée sur l’image de l’actrice, réalisée en collaboration avec le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia et en partenariat avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, l’exposition revient, à partir d’un ensemble d’œuvres, de films et de documents, sur l’histoire culturelle et visuelle du féminisme en France à travers notamment le regard de Delphine Seyrig (1932-1990).
Fleuron de la culture russe, le Théâtre Vakhtangov est né en 1920, fondé par Evgeny Vakhtangov, un disciple dissident du célèbre Konstantin Stanislavski, dans un hôtel particulier du XIXe siècle au cœur du Moscou historique. Depuis 2007, cette institution a trouvé un nouvel essor, sous la direction artistique de Rimas Tuminas, metteur en scène lituanien.
Devenu Centre national d’art et essai, le Lucernaire est repris en 2004 par les éditions l’Harmattan, il abrite trois salles de théâtre, trois salles de cinéma, une librairie, une galerie, une école d’art dramatique, un bar et un restaurant. Vivier de création apprécié des amateurs de théâtre, le lieu où rôde toujours la présence de Laurent Terzieff, attire chaque année de nombreux spectateurs (135 000 la saison dernière).
Munis d’un casque HF, les spectateurs réunis dans le Hall Saint-Martin de la Gare de l’Est sont prêts pour partir à l’aventure, dans les pas du conteur Abbi Patrix. Où est-il ? Le voici qui les interpelle, du haut d’une galerie. Attention, vous êtes prévenus : ce que l’on entend n’est pas ce que l’on voit. Et Patrix de se mettre dans la peau de Peer Gynt, le héros d’Ibsen, menteur invétéré à la recherche de sa propre identité («être soi-même » revient comme un leitmotiv), de l’amour de Solveig et de trolls.
Le style narratif du début acquiert au fil du récit une dramaturgie, une théâtralité soulignée par l’adaptation de Joël Jouanneau et Sandrine Lanno. Les spectateurs se trouvent tantôt dans la position des élèves tantôt faisant partie des membres de la commission d’enquête. L’analyse de l’incident, poussée dans ses extrêmes par le censeur Saint-Exupéry, vire au comique, à l’absurde, au tragique.
La question de l’art contemporain n’est pour Reza qu’un prétexte habile pour observer avec acuité et une certaine ironie les relations des trois hommes, leur malaise, leur désarroi. Comme chez Nathalie Sarraute, la question de la fragilité de l’amitié, de sa déconstruction est fascinante.
Dans Radio Live, Aurélie Charon et Caroline Gillet livrent une version scénique de leurs émissions de radio. Stallone de Fabien Gorgeart raconte l’obsession d’une femme pour Rocky Balboa (au Centquatre) et Cukoo de Jaha Koo donne la parole à trois autocuiseurs à riz pour retracer vingt ans d’histoire sud-coréenne.
La fin de l’homme rouge fait résonner les voix des témoins brisés de l’époque soviétique, voix suppliciées des goulags, voix des survivants et des bourreaux, voix encore des orphelins d’utopie qui ont cru que « ceux qui ne sont rien deviendraient tout. » L’auteure aime les voix humaines solitaires. Cette passion est partagée, relayée par Emmanuel Meirieu, pour qui le théâtre donne une présence, une vérité au témoignage. «