Reprise de l’adaptation et de la mise en scène par Emmanuel Noblet du…
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Reprise de l’adaptation et de la mise en scène par Emmanuel Noblet du…
Read More →Au Théâtre de l’Odéon, le vaudeville de Georges Feydeau mis en scène par Stanislas Nordey…
Read More →Au Théâtre du Rond-Point, le dernier spectacle de Martin Zimmermann Au début, tout est…
Read More →Au Musée d’Orsay, en marge de l’exposition L’art est dans la rue, un concert…
Read More →Pièces des débuts de Tchekhov, qualifiées de « plaisanteries » par l’auteur, elles ont pour personnages des petits propriétaires terriens. L’argent, la moisson, sont au centre des enjeux et des préoccupations. Dans La demande en mariage, le prétendant ne supportant pas de voir sa future famille s’arroger la propriété d’un pré, ne parvient pas à faire sa demande. L’argent est encore présent dans L’ours qui voit un créancier s’installer chez une jeune veuve en attendant de recouvrer son dû.
Read More →Au Théâtre de la Porte Saint-Martin, la mise en scène par Alain Françon de…
Read More →A La Scala, Marie Torreton fait entendre la voix de Charlotte Delbo et la…
Read More →Dans un théâtre performatif énergique et puissant, Julie Berès met à mal le modèle masculin.…
Read More →A l’Athénée, Valérie Lesort et les Frivolités parisiennes donnent un coup de jeune à…
Read More →Conçu par Laurence Campet, Olivia Kryger et René Loyon, le récit conté sur scène s’attache à la seule année 1933, celle où Hitler arrive au pouvoir. Et pourtant, son parti n’a recueilli que 44 % des voix. Haffner retrace la vie quotidienne de ces années-là, quand peu à peu, insidieusement, s’installent la crédulité, la peur, la lâcheté, la délation, les disparitions et les persécutions contre les juifs
Cette forme musicale virtuose a inspiré à Mourad Merzouki un spectacle qui fait la part belle au mélange des genres et à la rencontre improbable d’univers aussi différents que le hip-hop et la musique baroque. La folie habite le plateau et l’envahit, soigneusement orchestrée cependant. Franck-Emmanuel Comte, directeur artistique du Concert de l’Hostel Dieu à Lyon, spécialisé dans le répertoire du XVIIIe siècle, a sélectionné un choix d’airs populaires, de mélodies italiennes et sud-américaines, de tarentelles des XVIIe et XVIIIe siècles, avec pour fil conducteur des airs de musique baroque rythmant les différents morceaux.
Au Vieux-Colombier, la réjouissante comédie de Marivaux est à nouveau à l’affiche. Jamais jouée par les Comédiens-Français (et pour cause, la pièce avait été écrite pour les comédiens italiens, comme aimait le…
En cette vingt-cinquième année d’existence de la revue Ubu, sa rédactrice en chef Chantal Boiron a choisi d’interroger la réalité au théâtre et affiche, en couverture, le spectacle de Milo Rau, Oreste à Mossoul, l’exemple même du réel reconstruit sur un plateau.
Après Je disparais, Tage Unter et Rien de moi, Stéphane Braunschweig a traduit (avec Astrid Schenka) et met en scène Nous pour un moment, passionnante et envoûtante pièce. D’une subtilité saisissante, sa scénographie se fond dans le texte dont l’écriture et la construction procèdent par glissements des relations, des personnages, des rôles, en totale complicité avec une œuvre qui « semble épouser la précarité et l’incertitude de nos vies ».
La comédie est une allégorie : mettant en scène des tisserands exécutant les modèles des dessinateurs, elle rend hommage aux comédiens interprétant les oeuvres des auteurs. Goldoni y fait vivre toute une petite société d’artisans : tisserands, calandreurs, dessinateurs, apprentis, marchands,,… où règne le savoir-faire, à l’égal de l’artisanat théâtral, où le travail de chacun s’appuie sur celui de tous. Clément Hervieu-Léger a choisi l’excellente et sensible traduction de Myriam Tanant et Jean-Claude Penchenat (1), qui est à l’origine de la création en France de la pièce avec le Théâtre du Campagnol en novembre 1990.
L’adresse, 21 rue des Sources, est celle où Philippe Minyana a passé son enfance, une grande maison de Franche-Comté qui abritait aussi une épicerie. La pièce évoque les aïeux et signe, en creux, le portrait de sa mère disparue. La simplicité de son écriture s’accorde au ton faussement décontracté du jeu des comédiens. Bridant la nostalgie, avec un regard d’entomologiste, de la distance et pas mal d’humour, il fait la part belle à tous les fantômes, ceux de la vie réelle et ceux du théâtre.
C’est l’ultime édition du Festival dans les murs historiques du Théâtre Ouvert, Cité Véron. Inaugurée en 1980 par Lucien et Micheline Attoun, ses fondateurs, la Cité Véron fermera ensuite définitivement ses portes dans le lieu historique mais continuera à accompagner la découverte des auteurs contemporains dans les murs de l’ancien TEP, avenue Gambetta.
Parfaitement équilibré, le spectacle est subtilement dosé et rythmé, drôle, poétique, là un moment chanté, ici un sketch réapproprié, ou encore des extraits sonores de Radioscopie comme en contrepoint, et l’apparition d’une marionnette de clown blanc. Du chien qui parle (Mon chien, c’est quelqu’un) à l’oie qui oit (Ouï dire), à l’interprétation de La truite jouée sur des verres remplis de whisky, Antoine Sahler, pianiste et complice affûté, accompagne François Morel et lui donne la réplique.
Pour rendre hommage à ce prince de Saint-Germain des Prés et faire revivre cette ambiance festive, Les Deux Magots organise des soirées jazz spécial Boris Vian. Un jeudi par mois, de 19 h 30 à 22 h 30, des musiciens interprèteront des chansons de Boris Vian ou le jazz qu’il aimait à la contrebasse, la trompette, au violon, à la guitare et au piano. Le 7 novembre, Rimendo interprétera Boris Vian en musique à travers ses textes connus (Fais-moi mal Johnny, Le blues du dentiste,…) ou un peu oubliés (Suicide valse, Je veux une vie en forme d’arête,…).
Christiane Jatahy a rencontré des personnes vivant une odyssée quotidienne : acteurs en exil, réfugiés dans des pays tels que la Palestine, le Liban, la Grèce, l’Afrique du Sud. Ils témoignent de leurs vies d’exil qui résonnent avec les péripéties vécues par Ulysse : « Je m’appelle Odysseus ». Dans chaque pays, trois acteurs ont été filmés, deux Ulysse et une Pénélope. Fiction et travail documentaire s’entremêlent. On est à Jénine, et encore dans d’autres camps de réfugiés. Pour ces réfugiés, le présent est là, et il déborde.
Venus de tous les horizons, les artistes invités sont nombreux, et la programmation diversifiée et riche. Installations, expositions, performances, défilé, concerts, spectacles de théâtre et danse, contes pour le jeune public, films, rencontres, débats, soirées littéraires, production graphique ou ateliers participatifs, bal, tous les événements (à l’exception du spectacle L’enfant d’éléphant et autres histoires comme ça) sont gratuits.
Pour cette nouvelle édition (4-19 avril), 29 concerts sont programmés, dont plusieurs en exclusivité. En cette année Beethoven, 250ème anniversaire oblige, le Quatuor Ebène interprètera, en avant-première de leur intégrale des quatuors au Carnegie Hall de New York, trois œuvres du compositeur. La grande Martha Argerich et Renaud Capuçon proposeront un programme consacré à la musique romantique avec la Sonate pour piano et violon n°9 et Anne-Sophie Mutter sera entourée de ses amis musiciens pour le Trio à cordes. D’autres programmes sont consacrés à l’événement.
A tout conte, il faut un narrateur, c’est Hathi l’éléphante qui entrouvre le rideau de scène, ses imposantes oreilles débordant d’une longue robe blanche, et entame l’histoire de l’enfant dans la jungle, comme Bob Wilson a choisi de la découper. Le metteur en scène américain ne s’attachant pas à une adaptation linéaire du livre de Kipling mais en proposant un choix de certains chapitres et épisodes marquants, déclinés en scènes jouées et en chansons et refrains répétés à dessein.
Cette figure attachante disparue prématurément a inspiré au metteur en scène et comédien Marcel Bozonnet (sa Princesse de Clèves est en tournée depuis vingt ans) et au musicien et claveciniste Olivier Baumont un spectacle finement construit, intime et profond qui fait dialoguer des textes et musiques des XVIIe et XXIe siècles. Marcel Bozonnet, fin récitant, fait résonner les textes, évoque la courte vie de cette personnalité attachante de la cour qu’était Henriette d’Angleterre, admirée de tous, ses aventures amoureuses, sa mort mystérieuse, ses derniers moments, à travers des écrits, outre l’oraison de Bossuet, de Madame de Lafayette, Saint-Simon ou encore des chroniques de cour anonymes