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Read More →le Théâtre de la Huchette, où la pièce se joue sans discontinuer depuis 1957avec La Leçon, autre pièce de Ionesco, raconte cette fantastique aventure, unique dans l’histoire du théâtre. A raison de sept épisodes, tous les vendredis de mai et juin (1)
Chanteuse et musicienne de jazz (elle a collaboré avec le groupe Monkomarok et Lone Kent), Alima Hamel est retournée à Médéa pour retrouver ses sœurs qu’elle n’avait pas revues depuis dix-neuf ans. Pour elle qui chante la mort de sa soeur depuis 1997, le temps était venu d’interroger la mémoire de l’histoire familiale, de l’écrire et de la faire entendre. A travers son récit, elle rend hommage à la disparue, victime de la violence de la guerre civile des années 90. En faisant revivre Médéa, petite ville isolée au milieu des montagnes « chef d’œuvre de la nature » et pourtant berceau de massacres, elle témoigne de cette décennie noire vécue par les Algériens.
	Venu du Québec, le Théâtre de la Tortue noire a posé pour un temps ses valises remplies d’objets au Théâtre des arts de la marionnette. Inspirés par la relation entre l’humain et le monde matériel, ses artistes placent l’objet au centre de leur processus de création, mettant en scène de nouveaux rapports entre acteurs et objets qui se reflètent autant dans le contenu dramaturgique que dans la forme.
Métaphore du chemin, de la liberté et de l’existence, le dernier texte de Peter Handke (traduit par lui-même en français) interroge aussi sur la place de l’individu dans la nature et l’évolution de la société. Au fil des quatre saisons, Moi est confronté au Temps, à l’attente de l’Inconnue, à l’espoir. Dans la majesté du décor de Jacques Gabel –superbe tableau inspiré des toiles de Gerhard Richter- et les lumières de Joël Hourbeigt, l’image de la route s’imprègne fortement.
	En mettant en scène le texte originel de Pelléas et Mélisande, écrit en 1892, Julie Duclos traque le silence et sa part essentielle dans la musique de l’écriture, où l’on entend les points de suspension, où la parole résonne en écho, ce qui n’est pas dit restant suspendu. Associant habilement cinéma, vidéo, son et lumières, Julie Duclos plonge dans un univers étrange, intemporel et pourtant qui semble proche.
Jamais traduites en français jusque là, on doit à Nicolas Struve, russophone, de découvrir cette correspondance qui éclaire la création de La Mouette, dont la première représentation, en 1896, fut en échec. Recrée en1898, elle rencontrera le succès au Théâtre d’Art de Moscou. A partir de fragments de la correspondance et d’extraits de La Mouette, Nicolas Struve a construit un spectacle où la vie passe, palpite et tressaille, comme dans le théâtre de Tchekhov. Les lettres sont pleines de vie, spontanées.
Un spectacle autour de la figure de la grande Arletty, le pari peut paraître osé, il est agréablement relevé. Auteurs, metteure en scène et interprètes ont conjugué leurs multiples talents pour passer en revue la vie de la comédienne, disparue en 1992. Elodie Menant, coauteur avec Eric Bu, se coule dans cette personnalité hors du commun sans chercher l’imitation mais en lui imprimant un ton gouailleur. A ses côtés, Céline Espérin, Marc Pistolesi et Cédric Revollon, à la fois comédiens, danseurs et chanteurs, incarnent tous les autres personnages avec une précision remarquable. Ils sont excellents.
Pour sa deuxième collaboration avec la troupe de la Comédie-Française, Arnaud Desplechin a choisi de mettre en scène Angels in America, pièce emblématique de Tony Kushner sur le sida, dans une version scénique réduite. Traduite par Pierre Laville, elle garde sa lourdeur et relève aujourd’hui davantage du document d’époque sur les années sida dans l’Amérique des années Reagan. Beaucoup moins scandaleuse que lors de sa création, elle entremêle l’intime et le politique, le prosaïque et le merveilleux.
Les nouveaux directeurs du Théâtre 14, Edouard Chapot et Mathieu Touzé, accueillent dans la salle, entièrement reconfigurée, une première création : un texte de Sonia Chiambretto mis en scène par Anne Théron. A l’origine du texte, il y a les entretiens recueillis par la sociologue Sylvie Monchatre auprès de salariés de l’hôtellerie et de la restauration. Sonia Chambrietto s’en est inspiré pour écrire cette pièce où trois personnages occupent tour à tour différents emplois. Mis en scène par Anne Théron et chorégraphié par Claire Servant, le spectacle est découpé en saynètes visant à montrer le quotidien de ces personnels de service, et aussi leurs réflexions et aspirations.
C’est une histoire d’aujourd’hui entre deux jeunes femmes amoureuses, Katia et Justine, désireuses d’avoir un enfant. Mais l’idylle s’interrompt quand Justine disparaît mystérieusement, laissant Katia seule avec son enfant, une fille.Mais si Alexis Michalik (qui joue l’écrivain) voulait « faire rire et pleurer », il n’y réussit pas vraiment. Comme s’il ne voulait pas approfondir l’histoire d’amour, il ne donne pas suffisamment d’épaisseur à ses personnages, juste esquissés à gros traits.
Pour donner à voir ces deux aspects de la vie de Kafka, les metteurs en scène à l’origine du projet, Sylvie Blotnikas et Julien Rochefort, ont entrecroisé douze récits écrits par Kafka (adaptés pour la première fois au théâtre par Sylvie Blotnikas) et des lettres adressées à son employeur. Classicisme du style, écriture précise, imagination, chimères, on retrouve dans la variété des récits, habités d’inquiétude et d’angoisses, les obsessions de l’écrivain.
Formé à Essen dans les années 90, au sein de la célèbre Folkwang Universität, le collectif Familie Flöz s’est ensuite installé dans un studio à Berlin où il prépare et répète ses dernières créations, basées sur l’art du masque, dont il a fait sa marque. Récompensés par de nombreux prix internationaux, les spectacles de Familie Flöz (pas besoin de traduction, ils sont muets) sont joués dans le monde entier, jusqu’en Chine.
Plongée à l‘intérieur d’une famille « orpheline de sa propre histoire ». Tout se passe dans un appartement, au cœur d’une cité. Le père est malade. Nadir, le fils ainé, vient pour s’occuper de lui. Nadir est l’image de la réussite sociale opposée à celle de ses frère et sœur qui vivent de petits boulots et de combines. Son arrivée introduit le déséquilibre dans la maison. Déraciné, le père a la nostalgie du bled, où il aime revenir chaque année et planter des arbres.
Le week-end du 31 janvier au 2 février s’annonce contemporain et créatif au Palais de la Porte Dorée. Pendant trois jours, artistes, graphistes, musiciens et circassiens prendront possession des lieux avec des performances, installations, concerts et DJ sets. L’occasion de découvrir autrement ce lieu joyau de l’Art déco.
Le fantôme d’Aziyadé est l’histoire d’un amour à travers le temps. Alors qu’il est officier de marine, de passage en Turquie, Pierre Loti est attiré par une jeune femme entrevue derrière les barreaux d’une demeure. Profondément séduit par l’intensité de son regard, il met tout en œuvre pour la rencontrer. Dans cette quête, ce besoin du passé, le texte se fait de plus en plus envoûtant, l’auteur approfondit le voyage intime, creuse sa mémoire, reconstitue les fragments du souvenir. En relation étroite avec le public, Xavier Gallais invite au pèlerinage dans l’espace géographique et dans le temps du passé, suscite des images, réveille les fantômes.