Mes frères

L’interprétation est impeccable, réglée au cordeau par la chorégraphie de Damien Jalet. Adama Diop, Pascal Greggory, Frédéric Pierrot et Arthur Nauziciel (metteur en scène de la pièce) sont les quatre brutes primaires soumises à la violence de leurs désirs. Tout en laissant filtrer (ouf !) une pointe d’ironie et de distance.

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DJ Set (sur) écoute

Suivant l’ouvrage de Peter Szendy, Ecoute : une histoire de nos oreilles, l’auteur du spectacle Mathieu Bauer, avec la collaboration de Sylvain Cartigny, explore, de questionnement en questionnement, le monde du son, l’histoire de la musique, et la qualité, l’intensité de l’écoute.

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Vivre !

Alors qu’il travaillait sur Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc, de Péguy, Frédéric Fisbach, voit, comme tant d’autres, son travail mis à l’arrêt par le confinement. Il repense alors son projet et y intègre la projection d’un possible futur.

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Et le cœur fume encore

Pour effectuer ce travail « depuis la mémoire française » et cette remontée dans l’Histoire, Margaux Eskenazi et Alice Carré ont rencontré des historiens, des sociologues, des artistes algériens et recueilli des témoignages de personnes ayant vécu la guerre ou hérité de sa mémoire.

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Plaidoiries

A partir de cinq grandes plaidoiries entrées dans les annales judiciaires, et reconstituées par le journaliste Matthieu Aron, Richard Berry et son metteur en scène Eric Théobald créent un matériau dramatique passionnant. Sur scène, deux pupitres. Une voix off annonce que l’audience va reprendre, on entend les brouhahas de l’assistance. Le comédien entre, enfile la robe d’avocat.

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Crésus

C’est donc une redécouverte que propose pour quelques soirs le Théâtre de l’Athénée avec la mise en scène de Benoit Bénichou de l’opéra baroque Crésus, sous la direction musicale de Johannes Pramsohler.

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Le Grand Inquisiteur

Ici, le grand inquisiteur n’est pas seul, mais se voit rejoint par des personnages politiques actuels ou du siècle dernier, et la quête de Dieu vire au grotesque.

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Iphigénie

Parce que « Iphigénie, c’est un monde à l’arrêt », le directeur de l’Odéon a vu dans la pièce de Racine, une résonance avec le moment actuel. Inspirée à Racine par l’Iphigénie à Aulis d’Euripide, on y voit le roi Agamemnon contraint par les dieux de sacrifier sa fille Iphigénie pour que les vents se lèvent et que la flotte grecque puisse prendre la mer et gagner Troie, son objectif.

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Les Zébrures d’automne

Pour la deuxième année, les Zébrures d’automne sont installées à la caserne Marceau, scénographiée par Jérôme Marquet. Pendant les onze jours du festival, les portes sont ouvertes, le lieu est accessible à tous, publics ou simples curieux. Onze créations sont au programme, comme Congo Jazz Band, de Mohamed Kacimi mis en scène par Hassane Kassi Kouyaté.

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Bananas (and kings)

Découpé en trois actes, le texte de Julie Timmerman déroule la saga de la United Fruit Company jusqu’à ces dernières années, après être devenue la Chiquita Brands International en 1989. I

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Onéguine

Il y a de l’envoûtement dans cette expérience où poésie et théâtre sont intimement mêlés. La lueur de quelques bougies, les notes d’un piano, les sons imaginés par Sébastien Trouvé (une réalisation exceptionnelle), la composition musicale transportent là où se passe le roman, au plus près des personnages, font surgir des images. Toujours la primauté est donnée au texte, à la beauté des vers chuchotés par les comédiens, comme autant de secrets délivrés à soi seul.

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Adieu Monsieur Haffmann

En scènes courtes, Jean-Philippe Daguerre maintient le niveau de densité du récit tout au long de la pièce, et un intérêt croissant au fur et à mesure que le danger se resserre. L’angoisse se tend quand l’artisan invite à dîner son principal client, l’ambassadeur d’Allemagne, un proche d’Hitler. Le danger se rapproche pour Joseph Haffmann.

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Boule de suif

Légère, fine et suggestive, la mise en scène de Sylvie Blotnikas accompagne le récit sans effets, sans forcer le trait, laisse surgir les images, apparaître les personnages. Les lumières, la musique de César Franck accompagnent subtilement ce délicat moment, dernière création d’André Salzet, après Le joueur d’échecs et Madame Bovary. Co-signataire de l’adaptation de la nouvelle, il en est l’interprète, donnant à entendre le style clair, la précision d’écriture de Maupassant.

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Un conte de Noël

Les histoires de famille inspirent Julie Deliquet. Après Fanny et Alexandre, d’après le film de Bergman, la saison dernière à la Comédie-Française, elle adapte Un conte de Noël d’Arnaud Desplechin, interprété à la scène par sa troupe du collectif In Vitro, créé en 2009. Comme dans son très réussi Vania, le dispositif est bifrontal, les gradins cernant le salon de la demeure familiale où Junon et Abel s’apprêtent à accueillir leurs enfants pour les fêtes de Noël.

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Le Rond-Point dans le jardin

Jusqu’au 27 septembre, ce lieu éphémère, accueillera chaque jour, entre 18 h 30 et 19 h 30, du cabaret, de la musique, du théâtre, des performances, du stand-up et des lectures, des concerts, et même de la magie. Au fil des soirées, en cette fin d’été, une quarantaine d’artistes jongleront avec le rire et l’audace.

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