Reprise de l’adaptation et de la mise en scène par Emmanuel Noblet du…
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Reprise de l’adaptation et de la mise en scène par Emmanuel Noblet du…
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Read More →Pièces des débuts de Tchekhov, qualifiées de « plaisanteries » par l’auteur, elles ont pour personnages des petits propriétaires terriens. L’argent, la moisson, sont au centre des enjeux et des préoccupations. Dans La demande en mariage, le prétendant ne supportant pas de voir sa future famille s’arroger la propriété d’un pré, ne parvient pas à faire sa demande. L’argent est encore présent dans L’ours qui voit un créancier s’installer chez une jeune veuve en attendant de recouvrer son dû.
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Read More →Une des dernières soirées de carnaval, de Goldoni, mis en scène par Clément Hervieu-Léger, a reçu le Grand Prix Théâtre et deux jeunes metteures en scène sont récompensées : Julie Duclos pour Pelléas et Mélisande (meilleur spectacle créé en province), et Pauline Bureau pour Féminines (meilleure création d’une pièce en langue française). Outside, de Kirill Serebrennikov, présenté au dernier Festival d’Avignon, est le meilleur spectacle étranger de la saison et Rouge, de John Logan mis en scène par Jérémie Lippmann au Théâtre Montparnasse, reçoit le prix Laurent Terzieff, récompensant un spectacle présenté dans un théâtre privé. André Marcon est le meilleur comédien, pour son interprétation de Anne-Marie la Beauté de Yasmina Reza, et Ludmilla Dabo la meilleure comédienne dans Une femme se déplace, de David Lescot. Une mention spéciale est attribuée au spectacle de Johanny Bert, Hen.
Demain seront dévoilés les prix du Syndicat de la critique dramatique, sans remise « présentielle », sans rencontre avec les lauréats. Le lendemain, mardi, auront lieu les Molières, prévus initialement le 11 mai et reportés, crise sanitaire oblige, au 23 juin. Là encore, pas de cérémonie en public, mais une retransmission sur France 2, depuis le Théâtre du Châtelet.
Limité à une jauge de dix personnes et respectant toutes les normes et recommandations sanitaires, il met à l’affiche sa première création jeune public : Elle pas princesse, lui pas héros, un texte de Magalie Mougel mis en scène par Johanny Bert avec les artistes associés au Théâtre. Il est à parier que cette histoire de deux enfants d’une même classe trouvera un écho chez les jeunes spectateurs.
Le thème du 29ème Festival international des Jardins, Les jardins de la Terre, retour à la Terre mère porte, lui, sur la problématique du nécessaire retour à une relation différente avec la nature, plus respectueuse du miracle du vivant et de la biodiversité. Le jury a retenu vingt-quatre équipes venant s’ajouter à cinq invités spéciaux auxquels a été donnée carte verte pour l’édition 2020.
Vendues puis oubliées, perdues ou détruites, par accident ou par leur auteur, ces œuvres dont le sort est inconnu ont chacune leur histoire. Méconnues, inédites, elles ressurgissent aujourd’hui du passé, et témoignent des années d’apprentissage du sculpteur et de ses périodes cubiste, puis surréaliste. Dans cette période de recherche artistique, Giacometti expérimente beaucoup et détruit plusieurs œuvres dont il conserve pourtant des traces.
le Théâtre de la Huchette, où la pièce se joue sans discontinuer depuis 1957avec La Leçon, autre pièce de Ionesco, raconte cette fantastique aventure, unique dans l’histoire du théâtre. A raison de sept épisodes, tous les vendredis de mai et juin (1)
Chanteuse et musicienne de jazz (elle a collaboré avec le groupe Monkomarok et Lone Kent), Alima Hamel est retournée à Médéa pour retrouver ses sœurs qu’elle n’avait pas revues depuis dix-neuf ans. Pour elle qui chante la mort de sa soeur depuis 1997, le temps était venu d’interroger la mémoire de l’histoire familiale, de l’écrire et de la faire entendre. A travers son récit, elle rend hommage à la disparue, victime de la violence de la guerre civile des années 90. En faisant revivre Médéa, petite ville isolée au milieu des montagnes « chef d’œuvre de la nature » et pourtant berceau de massacres, elle témoigne de cette décennie noire vécue par les Algériens.
Venu du Québec, le Théâtre de la Tortue noire a posé pour un temps ses valises remplies d’objets au Théâtre des arts de la marionnette. Inspirés par la relation entre l’humain et le monde matériel, ses artistes placent l’objet au centre de leur processus de création, mettant en scène de nouveaux rapports entre acteurs et objets qui se reflètent autant dans le contenu dramaturgique que dans la forme.
Métaphore du chemin, de la liberté et de l’existence, le dernier texte de Peter Handke (traduit par lui-même en français) interroge aussi sur la place de l’individu dans la nature et l’évolution de la société. Au fil des quatre saisons, Moi est confronté au Temps, à l’attente de l’Inconnue, à l’espoir. Dans la majesté du décor de Jacques Gabel –superbe tableau inspiré des toiles de Gerhard Richter- et les lumières de Joël Hourbeigt, l’image de la route s’imprègne fortement.
En mettant en scène le texte originel de Pelléas et Mélisande, écrit en 1892, Julie Duclos traque le silence et sa part essentielle dans la musique de l’écriture, où l’on entend les points de suspension, où la parole résonne en écho, ce qui n’est pas dit restant suspendu. Associant habilement cinéma, vidéo, son et lumières, Julie Duclos plonge dans un univers étrange, intemporel et pourtant qui semble proche.
Jamais traduites en français jusque là, on doit à Nicolas Struve, russophone, de découvrir cette correspondance qui éclaire la création de La Mouette, dont la première représentation, en 1896, fut en échec. Recrée en1898, elle rencontrera le succès au Théâtre d’Art de Moscou. A partir de fragments de la correspondance et d’extraits de La Mouette, Nicolas Struve a construit un spectacle où la vie passe, palpite et tressaille, comme dans le théâtre de Tchekhov. Les lettres sont pleines de vie, spontanées.
Un spectacle autour de la figure de la grande Arletty, le pari peut paraître osé, il est agréablement relevé. Auteurs, metteure en scène et interprètes ont conjugué leurs multiples talents pour passer en revue la vie de la comédienne, disparue en 1992. Elodie Menant, coauteur avec Eric Bu, se coule dans cette personnalité hors du commun sans chercher l’imitation mais en lui imprimant un ton gouailleur. A ses côtés, Céline Espérin, Marc Pistolesi et Cédric Revollon, à la fois comédiens, danseurs et chanteurs, incarnent tous les autres personnages avec une précision remarquable. Ils sont excellents.
Pour sa deuxième collaboration avec la troupe de la Comédie-Française, Arnaud Desplechin a choisi de mettre en scène Angels in America, pièce emblématique de Tony Kushner sur le sida, dans une version scénique réduite. Traduite par Pierre Laville, elle garde sa lourdeur et relève aujourd’hui davantage du document d’époque sur les années sida dans l’Amérique des années Reagan. Beaucoup moins scandaleuse que lors de sa création, elle entremêle l’intime et le politique, le prosaïque et le merveilleux.
Les nouveaux directeurs du Théâtre 14, Edouard Chapot et Mathieu Touzé, accueillent dans la salle, entièrement reconfigurée, une première création : un texte de Sonia Chiambretto mis en scène par Anne Théron. A l’origine du texte, il y a les entretiens recueillis par la sociologue Sylvie Monchatre auprès de salariés de l’hôtellerie et de la restauration. Sonia Chambrietto s’en est inspiré pour écrire cette pièce où trois personnages occupent tour à tour différents emplois. Mis en scène par Anne Théron et chorégraphié par Claire Servant, le spectacle est découpé en saynètes visant à montrer le quotidien de ces personnels de service, et aussi leurs réflexions et aspirations.
C’est une histoire d’aujourd’hui entre deux jeunes femmes amoureuses, Katia et Justine, désireuses d’avoir un enfant. Mais l’idylle s’interrompt quand Justine disparaît mystérieusement, laissant Katia seule avec son enfant, une fille.Mais si Alexis Michalik (qui joue l’écrivain) voulait « faire rire et pleurer », il n’y réussit pas vraiment. Comme s’il ne voulait pas approfondir l’histoire d’amour, il ne donne pas suffisamment d’épaisseur à ses personnages, juste esquissés à gros traits.