Reprise de l’adaptation et de la mise en scène par Emmanuel Noblet du…
Read More →
Reprise de l’adaptation et de la mise en scène par Emmanuel Noblet du…
Read More →Au Théâtre de l’Odéon, le vaudeville de Georges Feydeau mis en scène par Stanislas Nordey…
Read More →Au Théâtre du Rond-Point, le dernier spectacle de Martin Zimmermann Au début, tout est…
Read More →Au Musée d’Orsay, en marge de l’exposition L’art est dans la rue, un concert…
Read More →Pièces des débuts de Tchekhov, qualifiées de « plaisanteries » par l’auteur, elles ont pour personnages des petits propriétaires terriens. L’argent, la moisson, sont au centre des enjeux et des préoccupations. Dans La demande en mariage, le prétendant ne supportant pas de voir sa future famille s’arroger la propriété d’un pré, ne parvient pas à faire sa demande. L’argent est encore présent dans L’ours qui voit un créancier s’installer chez une jeune veuve en attendant de recouvrer son dû.
Read More →Au Théâtre de la Porte Saint-Martin, la mise en scène par Alain Françon de…
Read More →A La Scala, Marie Torreton fait entendre la voix de Charlotte Delbo et la…
Read More →Dans un théâtre performatif énergique et puissant, Julie Berès met à mal le modèle masculin.…
Read More →A l’Athénée, Valérie Lesort et les Frivolités parisiennes donnent un coup de jeune à…
Read More →Ici, le grand inquisiteur n’est pas seul, mais se voit rejoint par des personnages politiques actuels ou du siècle dernier, et la quête de Dieu vire au grotesque.
Parce que « Iphigénie, c’est un monde à l’arrêt », le directeur de l’Odéon a vu dans la pièce de Racine, une résonance avec le moment actuel. Inspirée à Racine par l’Iphigénie à Aulis d’Euripide, on y voit le roi Agamemnon contraint par les dieux de sacrifier sa fille Iphigénie pour que les vents se lèvent et que la flotte grecque puisse prendre la mer et gagner Troie, son objectif.
Pour la deuxième année, les Zébrures d’automne sont installées à la caserne Marceau, scénographiée par Jérôme Marquet. Pendant les onze jours du festival, les portes sont ouvertes, le lieu est accessible à tous, publics ou simples curieux. Onze créations sont au programme, comme Congo Jazz Band, de Mohamed Kacimi mis en scène par Hassane Kassi Kouyaté.
Découpé en trois actes, le texte de Julie Timmerman déroule la saga de la United Fruit Company jusqu’à ces dernières années, après être devenue la Chiquita Brands International en 1989. I
Il y a de l’envoûtement dans cette expérience où poésie et théâtre sont intimement mêlés. La lueur de quelques bougies, les notes d’un piano, les sons imaginés par Sébastien Trouvé (une réalisation exceptionnelle), la composition musicale transportent là où se passe le roman, au plus près des personnages, font surgir des images. Toujours la primauté est donnée au texte, à la beauté des vers chuchotés par les comédiens, comme autant de secrets délivrés à soi seul.
En scènes courtes, Jean-Philippe Daguerre maintient le niveau de densité du récit tout au long de la pièce, et un intérêt croissant au fur et à mesure que le danger se resserre. L’angoisse se tend quand l’artisan invite à dîner son principal client, l’ambassadeur d’Allemagne, un proche d’Hitler. Le danger se rapproche pour Joseph Haffmann.
Légère, fine et suggestive, la mise en scène de Sylvie Blotnikas accompagne le récit sans effets, sans forcer le trait, laisse surgir les images, apparaître les personnages. Les lumières, la musique de César Franck accompagnent subtilement ce délicat moment, dernière création d’André Salzet, après Le joueur d’échecs et Madame Bovary. Co-signataire de l’adaptation de la nouvelle, il en est l’interprète, donnant à entendre le style clair, la précision d’écriture de Maupassant.
Les histoires de famille inspirent Julie Deliquet. Après Fanny et Alexandre, d’après le film de Bergman, la saison dernière à la Comédie-Française, elle adapte Un conte de Noël d’Arnaud Desplechin, interprété à la scène par sa troupe du collectif In Vitro, créé en 2009. Comme dans son très réussi Vania, le dispositif est bifrontal, les gradins cernant le salon de la demeure familiale où Junon et Abel s’apprêtent à accueillir leurs enfants pour les fêtes de Noël.
Jusqu’au 27 septembre, ce lieu éphémère, accueillera chaque jour, entre 18 h 30 et 19 h 30, du cabaret, de la musique, du théâtre, des performances, du stand-up et des lectures, des concerts, et même de la magie. Au fil des soirées, en cette fin d’été, une quarantaine d’artistes jongleront avec le rire et l’audace.
Sa sortie, prévue en mars dernier, a dû être reportée pour cause de fermeture des salles de cinéma, et il aura donc fallu attendre pour voir enfin le film de Jacques Richard consacré à Laurent Terzieff, disparu il y a dix ans. C’est au Lucernaire, lieu intimement lié au comédien qui y a joué tant de textes, qu’on peut découvrir ce portrait riche en images et témoignages.
Pour cette édition 2020 du Festival d’automne, 20 % des spectacles ont dû être reportés, et, dans le but d’accompagner des projets dont les calendriers ont dû évoluer, elle est exceptionnellement prolongée jusqu’au 7 février 2021, avec un nombre de représentations augmenté. Réparti sur vingt-six lieux à Paris et trente-quatre en Ile-de-France, le Festival propose également des spectacles à voir en famille.
Paris, la ville, la nuit… Dans le cadre d’Un été particulier à Paris, on peut redécouvrir la mise en scène par Roland Auzet de la pièce de Bernard-Marie Koltès Dans la solitude des champs de coton, interprétée par deux comédiennes exceptionnelles, Anne Alvaro et Audrey Bonnet, créée dans un centre commercial de Lyon en mai 2015 et en tournée depuis. Dans un dispositif qui anticipait les mesures sanitaires actuelles, le spectateur, muni d’un casque, suit la rencontre des deux protagonistes, l’enjeu du deal, la question essentielle du désir entre un « vendeur », et un client potentiel.
Limitée dans sa durée mais bien vivante, l’édition 2020 du festival parisien va vivre pour ces quelques jours à venir (du 29 juillet au 2 août) en toute liberté. Si elle n’a pu préserver le festival tel qu’imaginé avec plus de 200 artistes français et étrangers, l’équipe de Paris l’été a eu pour unique et impérieux désir de « redéployer ensemble nos imaginaires obscurcis par cette période éprouvante » en concoctant un programme original en fonction des impératifs sanitaires.
Pour un été solidaire, le Théâtre de la Ville, installé à l’Espace Cardin, propose un programme de cinq spectacles tout public, au tarif unique de 10 euros et gratuits pour les moins de 14 ans et le personnel soignant, ainsi que des concerts sur la scène extérieure et des consultations poétiques, musicales et dansées
En théâtre public, certains spectacles trustent les récompenses : Electre des bas-fonds de Simon Abkarian (Molières du théâtre public, de l’auteur francophone vivant, du metteur en scène), joué au Théâtre du Soleil, et le très remarqué La Mouche (Molière de la création visuelle, de la comédienne pour Christine Murillo, du comédien pour Christian Hecq), joué aux Bouffes du Nord. En attendant la reprise de la tournée interrompue…