Le Théâtre du Rond-Point accueille Israel Galvan à l’occasion du 20ème anniversaire de son…
Read More →
Le Théâtre du Rond-Point accueille Israel Galvan à l’occasion du 20ème anniversaire de son…
Read More →Au Théâtre 14, Véronique Vella compose un récital à sa façon, en complicité avec…
Read More →La dernière création de Philippe Minyana réveille les fantômes du passé Deux comédiens, un…
Read More →Au Vieux-Colombier, Louis Arene dynamite la comédie en un acte de Molière entre commedia…
Read More →Cécile Garcia-Fogel met en scène les héroïnes de Claire Bretécher Même pas mortes ! Les…
Read More →Créée lors du dernier Festival d’Avignon, la pièce de Tiago Rodrigues entame une tournée…
Read More →Au Domaine de Chaumont-sur-Loire, le château au royaume des métamorphoses dix jours durant Cette…
Read More →Au T2G, à Gennevilliers, une pièce de Jon Fosse avec Dominique Reymond, éblouissante C’est…
Read More →Le Théâtre du Rond-Point accueille la compagnie La Cohue avec une pièce de Martin…
Read More →A la Scala, une mise en scène très enlevée de la pièce de Beaumarchais avec…
Read More →Tout l’œuvre de Picasso est traversé par la musique, les sons, le chant et la poésie, des premières scènes de vie gitane aux joueurs de flûte des années 70, en passant par les saltimbanques musiciens, les Guitares cubistes, les collaborations avec les Ballets Russes ou les bacchanales animant un nombre infini de toiles, dessins, céramiques et sculptures.
Ce samedi 14 novembre, Arte Concert et France Musique diffuseront en direct l’opéra de Rameau dirigé par Raphaël Pichon et mis en scène par Jeanne Candel. Avec Reinoud van Mechelen et Elsa Benoit dans les rôles titres et le chœur et l’orchestre Pygmalion.
La salle fermée, les représentations annulées, Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du théâtre, a décidé de tout faire «pour qu’une lumière reste allumée dans le théâtre, que les artistes, techniciens puissent continuer à répéter, que le lien soit préservé avec le public. Pour empêcher chacun de sombrer dans l’isolement et le silence. »
L’interprétation est impeccable, réglée au cordeau par la chorégraphie de Damien Jalet. Adama Diop, Pascal Greggory, Frédéric Pierrot et Arthur Nauziciel (metteur en scène de la pièce) sont les quatre brutes primaires soumises à la violence de leurs désirs. Tout en laissant filtrer (ouf !) une pointe d’ironie et de distance.
Suivant l’ouvrage de Peter Szendy, Ecoute : une histoire de nos oreilles, l’auteur du spectacle Mathieu Bauer, avec la collaboration de Sylvain Cartigny, explore, de questionnement en questionnement, le monde du son, l’histoire de la musique, et la qualité, l’intensité de l’écoute.
Alors qu’il travaillait sur Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc, de Péguy, Frédéric Fisbach, voit, comme tant d’autres, son travail mis à l’arrêt par le confinement. Il repense alors son projet et y intègre la projection d’un possible futur.
Pour effectuer ce travail « depuis la mémoire française » et cette remontée dans l’Histoire, Margaux Eskenazi et Alice Carré ont rencontré des historiens, des sociologues, des artistes algériens et recueilli des témoignages de personnes ayant vécu la guerre ou hérité de sa mémoire.
A partir de cinq grandes plaidoiries entrées dans les annales judiciaires, et reconstituées par le journaliste Matthieu Aron, Richard Berry et son metteur en scène Eric Théobald créent un matériau dramatique passionnant. Sur scène, deux pupitres. Une voix off annonce que l’audience va reprendre, on entend les brouhahas de l’assistance. Le comédien entre, enfile la robe d’avocat.
C’est donc une redécouverte que propose pour quelques soirs le Théâtre de l’Athénée avec la mise en scène de Benoit Bénichou de l’opéra baroque Crésus, sous la direction musicale de Johannes Pramsohler.
Ici, le grand inquisiteur n’est pas seul, mais se voit rejoint par des personnages politiques actuels ou du siècle dernier, et la quête de Dieu vire au grotesque.
Parce que « Iphigénie, c’est un monde à l’arrêt », le directeur de l’Odéon a vu dans la pièce de Racine, une résonance avec le moment actuel. Inspirée à Racine par l’Iphigénie à Aulis d’Euripide, on y voit le roi Agamemnon contraint par les dieux de sacrifier sa fille Iphigénie pour que les vents se lèvent et que la flotte grecque puisse prendre la mer et gagner Troie, son objectif.
Pour la deuxième année, les Zébrures d’automne sont installées à la caserne Marceau, scénographiée par Jérôme Marquet. Pendant les onze jours du festival, les portes sont ouvertes, le lieu est accessible à tous, publics ou simples curieux. Onze créations sont au programme, comme Congo Jazz Band, de Mohamed Kacimi mis en scène par Hassane Kassi Kouyaté.
Découpé en trois actes, le texte de Julie Timmerman déroule la saga de la United Fruit Company jusqu’à ces dernières années, après être devenue la Chiquita Brands International en 1989. I
Il y a de l’envoûtement dans cette expérience où poésie et théâtre sont intimement mêlés. La lueur de quelques bougies, les notes d’un piano, les sons imaginés par Sébastien Trouvé (une réalisation exceptionnelle), la composition musicale transportent là où se passe le roman, au plus près des personnages, font surgir des images. Toujours la primauté est donnée au texte, à la beauté des vers chuchotés par les comédiens, comme autant de secrets délivrés à soi seul.
En scènes courtes, Jean-Philippe Daguerre maintient le niveau de densité du récit tout au long de la pièce, et un intérêt croissant au fur et à mesure que le danger se resserre. L’angoisse se tend quand l’artisan invite à dîner son principal client, l’ambassadeur d’Allemagne, un proche d’Hitler. Le danger se rapproche pour Joseph Haffmann.