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La langue de Kelly est vivante, percutante, elle dit clairement les choses, sans détour, franchement, crûment, et la construction du récit est très habile. Constance Dollé en assume et négocie brillamment les ruptures de style. Peu à peu, insidieusement, on sent planer l’ombre d’un cauchemar, la probabilité d’une horreur. Et elle arrive.
L’adaptation par Nicolas Briançon de la version scénique du roman réalisée par Giles Havergal est une réussite absolue. Il lui suffit de représenter le flanc d’un compartiment de train en carton-pâte, sur les fenêtres duquel s’afficheront, au fil des déplacements, des photos de paysages, de villes… Et le voyage peut commencer, sous la houlette de quatre fringants acteurs,
Benjamin Lazar s’empare de ces Récits de la chambre obscure, ainsi qu’il les nomme, et tisse sur cette belle matière un spectacle baroque à sa manière qui redonne tout son éclat à l’écriture de Marguerite de Navarre, éclatante de rigueur, de classicisme et de poésie.
Sami Frey fait délice de toutes les malices du texte, ciselant délicatement le style précis, ses pleins et déliés. Il interprète véritablement le récit et donne une existence à cette écriture claire.
Ecrite en 1613, la pièce est aussi célèbre en Espagne que Les Femmes savantes (écrite plus tard) en France. Ecrivain prolifique du Siècle d’or espagnol, Lope de Vega y fait preuve de modernité en questionnant la place de la femme et en proposant une réflexion sur la définition de l’intelligence.
On retrouve dans cette nouvelle pièce de l’auteur de Momo mise en scène par Stéphane Hillel, le climat de ses comédies précédentes : la mauvaise conscience, le cynisme de personnages pas sympathiques enfermés dans leur confort.
Pour faire de ce récit et de cette quête modianesque un spectacle, les deux amis de la compagnie La Bande passante ne manquent pas d’idées et de ressources, à commencer par l’utilisation de la vidéo. Comme ils réaliseraient un documentaire en direct, on assiste à leur enquête-spectacle en train de se faire
Le grand plateau de la Salle Renaud-Barrault est entièrement habité par l’esprit du poète. L’humaniste Prévert est là, comme l’anticléricaliste, et l’anarchiste n’est pas oublié. Jeux de mots, histoires de rien, bouts de vie dérisoires, tout se mêle dans ce spectacle fluide, riche, généreux et libre comme l’était celui qui l’a inspiré et qu’il fait rudement bon entendre aujourd’hui.
Le temps d’un week-end, L’Envers du décor invite à une redécouverte du Palais de la Porte Dorée à travers les interventions de jeunes artistes. Des concerts, des performances, des parcours sonores, des installations et une exposition, pour vivre le Palais autrement le temps d’un week-end (gratuit)
Pour Claudel, Partage de midi est la pièce la plus intime, écrite en 1905 après son retour en France puis mise dans un tiroir pendant quarante ans et ressortie pour Jean-Louis Barrault en 1948. Eric Vigner a fait le choix de revenir à la première version, celle de 1906, « plus proche de l’expérience initiale, plus brute. » C’est un théâtre de chair et de parole, de corps et d’âme.
Ce début du cycle A voix haute dans l’une des salles historiques du site Richelieu de la BnF se poursuivra avec de nouvelles lectures. D’autres comédiens-français donneront vie aux mots de célèbres écrivains dont les manuscrits sont conservés à la Bibliothèque et qui seront exposés pour l’occasion.
Pas une phrase, pas un mot qui ne soit chanté dans Chance, la comédie musicale de Hervé Devolder (Les Fiancés de Loches, Molière 2016 du théâtre musical). Créée en 2001, elle affiche plus de mille représentations au compteur et n’a pas perdu de sa fraicheur.
Pour écrire ce spectacle personnel, dans la veine de Nouveau Roman (2012), Honoré s’est beaucoup documenté, a repris des textes des uns et des autres, imbriqué dans son écriture des improvisations de ses interprètes. Des monologues s’insèrent dans l’écriture chorale de la pièce, dans une ébullition des esprits et des frémissements charnels. Le spectacle oscille entre le grave et l’incongru, les échanges caustiques et les scènes poignantes.
Derrière celui de Nina Simone, David Lescot dessine un autre portrait, celui de Ludmilla Dabo. Fin questionneur, Lescot s’adresse tantôt à la chanteuse, tantôt à la comédienne, tenant un fil qu’il ne lâche jamais et laissant transparaître, derrière la figure de la chanteuse et militante iconique, celle de la jeune comédienne.