Au Lucernaire, Cécile Garcia-Fogel met en scène les héroïnes de Claire Bretécher Même pas mortes !…
Read More →Librement inspiré de Platonov de Tchekhov, le spectacle de Cyril Teste mêle théâtre et cinéma…
Read More →Stéphane Braunschweig revient à la pièce de Tchekhov pour ses adieux à l’Odéon Pour sa…
Read More →Au Silvia Monfort, Raphaëlle Boitel croise les arts dans un spectacle fort sur le poids…
Read More →Au Paris-Villette, un spectacle de Caroline Arrouas et Marie Rémond dans une vision en couleurs…
Read More →Au Théâtre des Abbesses, Johanny Bert a les ailes d’un ange Les anges s’ennuient dans…
Read More →Une vision puissante de l’héroïne d’Ibsen par la marionnettiste norvégienne Yngvild Aspeli Tout est parti,…
Read More →La dernière création de Christian Hecq et Valérie Lesort s’inspire de l’histoire des célèbres sœurs…
Read More →Au Mouffetard, les Marionnettes de Klaipéda témoignent de l’histoire de la cité lituanienne Présenté dans…
Read More →La pièce de Heiner Müller, mise en scène par Jacques Vincey, actuellement à la Commune,…
Read More →Ecrite en 1613, la pièce est aussi célèbre en Espagne que Les Femmes savantes (écrite plus tard) en France. Ecrivain prolifique du Siècle d’or espagnol, Lope de Vega y fait preuve de modernité en questionnant la place de la femme et en proposant une réflexion sur la définition de l’intelligence.
On retrouve dans cette nouvelle pièce de l’auteur de Momo mise en scène par Stéphane Hillel, le climat de ses comédies précédentes : la mauvaise conscience, le cynisme de personnages pas sympathiques enfermés dans leur confort.
Pour faire de ce récit et de cette quête modianesque un spectacle, les deux amis de la compagnie La Bande passante ne manquent pas d’idées et de ressources, à commencer par l’utilisation de la vidéo. Comme ils réaliseraient un documentaire en direct, on assiste à leur enquête-spectacle en train de se faire
Le grand plateau de la Salle Renaud-Barrault est entièrement habité par l’esprit du poète. L’humaniste Prévert est là, comme l’anticléricaliste, et l’anarchiste n’est pas oublié. Jeux de mots, histoires de rien, bouts de vie dérisoires, tout se mêle dans ce spectacle fluide, riche, généreux et libre comme l’était celui qui l’a inspiré et qu’il fait rudement bon entendre aujourd’hui.
Le temps d’un week-end, L’Envers du décor invite à une redécouverte du Palais de la Porte Dorée à travers les interventions de jeunes artistes. Des concerts, des performances, des parcours sonores, des installations et une exposition, pour vivre le Palais autrement le temps d’un week-end (gratuit)
Pour Claudel, Partage de midi est la pièce la plus intime, écrite en 1905 après son retour en France puis mise dans un tiroir pendant quarante ans et ressortie pour Jean-Louis Barrault en 1948. Eric Vigner a fait le choix de revenir à la première version, celle de 1906, « plus proche de l’expérience initiale, plus brute. » C’est un théâtre de chair et de parole, de corps et d’âme.
Ce début du cycle A voix haute dans l’une des salles historiques du site Richelieu de la BnF se poursuivra avec de nouvelles lectures. D’autres comédiens-français donneront vie aux mots de célèbres écrivains dont les manuscrits sont conservés à la Bibliothèque et qui seront exposés pour l’occasion.
Pas une phrase, pas un mot qui ne soit chanté dans Chance, la comédie musicale de Hervé Devolder (Les Fiancés de Loches, Molière 2016 du théâtre musical). Créée en 2001, elle affiche plus de mille représentations au compteur et n’a pas perdu de sa fraicheur.
Pour écrire ce spectacle personnel, dans la veine de Nouveau Roman (2012), Honoré s’est beaucoup documenté, a repris des textes des uns et des autres, imbriqué dans son écriture des improvisations de ses interprètes. Des monologues s’insèrent dans l’écriture chorale de la pièce, dans une ébullition des esprits et des frémissements charnels. Le spectacle oscille entre le grave et l’incongru, les échanges caustiques et les scènes poignantes.
Derrière celui de Nina Simone, David Lescot dessine un autre portrait, celui de Ludmilla Dabo. Fin questionneur, Lescot s’adresse tantôt à la chanteuse, tantôt à la comédienne, tenant un fil qu’il ne lâche jamais et laissant transparaître, derrière la figure de la chanteuse et militante iconique, celle de la jeune comédienne.
Sur le thème du deuil intime, du regard des autres, la pièce de l’Américain David Lindsay-Abaire (récompensée par le prix Pulitzer Théâtre en 2007), quoique d’une certaine pertinence, apparaît démonstrative, lisse et plutôt convenue. L’adaptation de Marc Lesage (1) en garde le contexte, celui d’un milieu américain bon teint
Inaugurées en avril 1989, en même temps que la Pyramide, les saisons musicales de l’auditorium du Louvre fêtent leur trentième anniversaire. Des générations d’interprètes ont débuté leur carrière dans la salle aux dimensions et à l’acoustique idéales pour la musique de chambre et cet anniversaire est l’occasion de retrouver certains des jeunes artistes ayant perpétué la tradition musicale du lieu.
La dernière création de Samuel Achache associe des chants anglais du XVIIe siècle, superbement interprétés par l’Ensemble Correspondances, à la dérive d’une cérémonie de mariage. Cette évanescence de l’instant théâtral s’appuie sur une qualité musicale absolue, assurée par la direction de Sébastien Daucé, avec l’Ensemble Correspondances, qui sortent de l’oubli ce répertoire méconnu et font sensiblement résonner les instruments anciens (théorbe, luth, violes, virginal).
Le très beau texte de Daniel Keene, court, elliptique, évoque ceux qui sont partis dans des trains et ne sont pas revenus, ceux aussi qui entament aujourd’hui d’autres voyages. « Pendant un temps, on est en vie. » La disparition, l’absence, l’oubli sont au coeur de ce spectacle pudique conçu par Alexandre Haslé « avec des marionnettes ». Le marionnettiste (qui collabora avec Ilka Schönbein) n’est pas derrière elles, mais avec elles. Il manipule les poupées de chiffon, passe des masques de papier mâché aux accessoires, aux objets, telle cette valise renfermant la maison d’Hanna.
André Dussollier ne se contente pas d’une lecture. Avec Pierre-François Limbosch, il crée un spectacle qui tient du livre d’images déroulé sur fond de toiles peintes. Présent sur la scène, un quatuor d’interprètes illustre l’arrière-fond musical du texte