Au Lucernaire, Cécile Garcia-Fogel met en scène les héroïnes de Claire Bretécher Même pas mortes !…
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Read More →La pièce de Heiner Müller, mise en scène par Jacques Vincey, actuellement à la Commune,…
Read More →Ecrite en 1941, Le désir attrapé par la queue a été jouée en 1944, au lendemain de la mort de Max Jacob dans les camps. La photo prise par Brassaï le 16 juin 1944 dans l’atelier de Picasso de la rue des Grands-Augustins, immortalise les participants à la lecture de la pièce, le 19 mars dans l’appartement de Michel Leiris, tous faisant partie de l’intelligentsia parisienne de l’époque : Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Jacques Lacan, Albert Camus, Leiris,…
Très beau prélude au concert événement qui réunissait, au Conservatoire Darius Milhaud, en exclusivité mondiale, des artistes prestigieux autour de Renaud Capuçon : Gérard Caussé, Gautier Capuçon, Edgar Moreau, Nicolas Angelich, Guillaume Chilemme, Adrien La Marca, Raphaëlle Moreau dans l’exécution des quintettes à cordes n° 1 et 2 dont on attend avec impatience un enregistrement.
Après des spectacles au comique burlesque, comme Cocorico, Jungles ou Fair-play, entre autres, Patrice Thibaud invite dans Welcome « le principe de toute vie » : la confrontation avec l’inattendu de la mort. Si le sujet est grave, Patrice Thibaud le traite avec légèreté, tendresse et poésie. Il faut le voir, chapeau pointu sur la tête, mimer une naissance, une croissance, une vie…
C’est une scène de L’Allemagne en automne, film collectif de 1977, à l’époque de la bande à Baader, rejouée ici, en rappel. Ce faisant, Falk Richter apostrophe l’Europe d’aujourd’hui, pointe les peurs, accuse les replis et dresse un état des lieux de nos démocraties, désolant. Son texte, écrit au jour le jour, en fonction de l’actualité, passe en revue Angela Merkel, « l’accueil » des réfugiés, les extrémismes, les violences commises à Cologne sur les femmes…
Pendant cinq jours, aux Déchargeurs, on peut entendre et découvrir la poésie d’Antoine Vitez mêlée à celle de ses amis poètes, connus ou aimés. Accompagnés du pianiste Mico Nissim, neuf interprètes prêtent leur voix pour faire résonner celle des poètes aimés du metteur en scène.
Tous acteurs, les Bâtards dorés écrivent et mettent en scène collectivement. Leur spectacle Méduse a obtenu le prix du jury et le prix du public du Festival Impatience 2017 qui programme des jeunes compagnies. Inspiré du Naufrage de la Méduse, un témoignage écrit par deux rescapés de la tragédie au début du XIXe siècle, Méduse prend pour matière première leur récit, mais aussi des textes plus contemporains comme Ode maritime de Pessoa.
Les deux frères Ben Aïm poursuivent en binôme leur cheminement créatif , jalonné de collaborations avec d’autres artistes. Physique et prospective, leur écriture chorégraphique s’élabore au croisement de plusieurs disciplines et procède d’un travail de terrain en profondeur sur les lieux dans lesquels elle se déploie. Arise, impromptu dansé, interprété avec Louis Gillard, est portée par la composition musicale de Piers Faccini,
A Essoyes, un parcours-découverte conduit de l’exposition permanente à l’Espace des Renoir au jardin, puis à la maison familiale et à l’atelier du peintre. D’autres nombreuses manifestations sont au programme du centenaire de la mort de l’artiste un peu partout en France, des bords de Seine à Cagnes-sur-mer. Le 7 avril se déroulera une marche gourmande des impressionnistes, de Chatou à la maison Fournaise et, au fil du printemps, d’autres animations en extérieur
A la mise en scène, Michel Fau joue à fond la carte du kitch élégant, dès le premier acte qui voit les mariés et la noce sur un gâteau géant aux couleurs pistache et fraise. Au fil des tableaux, les décors se découvrent comme autant de pâtisseries aux couleurs saturées. Emmanuel Charles fait se succéder des toiles peintes jouant avec la profondeur et sur lesquelles s’inscrivent les éblouissants costumes de Christian Lacroix, inspirés de l’époque,
Et voici sur cette même scène que se joue maintenant une des pièces de Lagarce, l’ultime, achevée une semaine avant sa mort. Il y aborde un thème récurrent dans son œuvre : le retour du fils dans sa famille pour annoncer sa mort. C’est l’histoire de ce voyage, celui d’un jeune homme à la rencontre de son passé. Il va mourir et parce qu’on « ne peut pas mourir en laissant tant de choses incomprises derrière soi », il revient parmi les siens, dans la maison qu’il a quittée, fuyant « cette ville-là ». Il veut dire sa mort prochain
l’édition 2019 est la véritable première édition du Printemps de la danse arabe, créé à l’initiative de l’Institut du monde arabe. Le temps d’un vrai printemps, du 22 mars au 28 juin, l’édition 2019 accueille des artistes venus d’Egypte, de Syrie, de Palestine, du Maroc, du Liban, de Tunisie et des Comores, à travers des spectacles et une plate-forme de workshops, une résidence chorégraphique, du cinéma
Après la réouverture avec Peau d’âne, Jean-Luc Choplin, directeur du Théâtre Marigny, a tenu à mettre cette œuvre emblématique du genre au programme. Les personnages de Damon Runyon sont d’une époque révolue : dans une Amérique où règne encore la prohibition, un groupe de parieurs et joueurs à la recherche de tripots clandestins pour échapper au policier, rencontre un groupe de missionnaires dévouées au salut des âmes.
C’est un texte de Henry Miller que l’on n’attendait pas, adapté pour la première fois au théâtre. Pour l’écrivain américain, c’est « sans conteste l’histoire la plus étrange que j’aie écrite à ce jour ». Le clown est un personnage cher à l’écrivain américain qui voit en lui « un poète en action ». Celui dont il raconte l’histoire est le célèbre Auguste qui chaque soir, après la représentation, rêve à la lune au pied d’une échelle.
la petite salle de La Huchette s’apprête à fêter sa 19 000ème représentation des spectacles de Ionesco dans les mises en scène originelles de Nicolas Bataille et Marcel Cuvelier. Depuis 62 ans, La Huchette porte haut les couleurs du maitre de l’Absurde dans leurs mises en scène en mouvement perpétuel grâce aux dizaines de comédiens sociétaires qui les animent avec une passion toujours intacte, les interprètes historiques passant régulièrement le relais à de nouvelles recrues.
L’œuvre de Jacqueline Duhême est indissociable de sa vie personnelle, riche en amitiés, en curiosité. Illustratrice de livres pour enfants (Grain d’aile d’Eluard, L’enfant qui attendait un train de d’Ormesson,…), peintre, aquarelliste, elle fut aussi journaliste. Pour Elle, elle sera la première dessinatrice-reporter : en 1961, elle accompagne Jackie Kennedy en Inde, en tire un livre,