Au Centre Pompidou, des propositions de spectacles vivants en croisement avec les oeuvres visuelles présentées au Musée national d’art moderne
Après les Partitions graphiques de Christian Marclay, Sqürl, le ciné-concert de Jim Parmusch et Carter Logan sur quatre films muets de Man Ray, Altamira 2042, la performance polyphonique de Gabriela Carneiro da Cunha, la Grande salle du Centre Pompidou a accueilli l’artiste photographe Noémie Goudal et la metteuse en scène Maëlle Poésy pour Anima, une installation vivante confrontant le public aux grandes mutations des paysages dans une perception du temps bousculée par la création sonore de Chloé Thévenin. Au cœur d’un triptyque constitué en tableaux, dans un mouvement de construction et déconstruction permanent de la nature, entre transformation du paysage et ruissellements d’eau, la performeuse Chloé Moglia s’est tenue en suspension.
A venir dans la programmation, Vimala Pons et Le périmètre de Denver, concept empruntant à la physique quantique et à la philosophie. Entre essai filmé, performance, transformisme, galeries de portraits et récits, l’artiste ne sera pas avare de surprises (du 12 au 23 avril). Avec Noire, l’installation immersive de Stéphane Foenkinos, Pierre-Alain Giraud et Tania de Montaigne plongera le spectateur dans le Sud des Etats-Unis en pleine ségrégation (21 avril-29 mai). Out of the world, de Qudus Nikeku le danseur et chorégraphe nigérian (8-11 juin) et Holding Present de Ula Sickle + Ictus (16-18 juin) clôtureront la programmation.
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