A tout conte, il faut un narrateur, c’est Hathi l’éléphante qui entrouvre le rideau de scène, ses imposantes oreilles débordant d’une longue robe blanche, et entame l’histoire de l’enfant dans la jungle, comme Bob Wilson a choisi de la découper. Le metteur en scène américain ne s’attachant pas à une adaptation linéaire du livre de Kipling mais en proposant un choix de certains chapitres et épisodes marquants, déclinés en scènes jouées et en chansons et refrains répétés à dessein.