C’est tout le propos de la pièce de Brecht, écrite en exil au Danemark en 1938 et retravaillée jusqu’en 1954, alors que l’écrivain, émigré à Hollywood en 1941, avait rejoint l’Allemagne. Pour Eric Ruf qui la met en scène, la pièce pose l’équation entre le refus de l’obscurantisme religieux et le doute fondamental posé sur la finitude de la science. De quoi interroger notre présent qui multiplie les inventions et les fake news.