Welcome

Après des spectacles au comique burlesque, comme Cocorico, Jungles ou Fair-play, entre autres, Patrice Thibaud invite dans Welcome « le principe de toute vie » : la confrontation avec l’inattendu de la mort. Si le sujet est grave, Patrice Thibaud le traite avec légèreté, tendresse et poésie. Il faut le voir, chapeau pointu sur la tête, mimer une naissance, une croissance, une vie…

Je suis Fassbinder

C’est une scène de L’Allemagne en automne, film collectif de 1977, à l’époque de la bande à Baader, rejouée ici, en rappel. Ce faisant, Falk Richter apostrophe l’Europe d’aujourd’hui, pointe les peurs, accuse les replis et dresse un état des lieux de nos démocraties, désolant. Son texte, écrit au jour le jour, en fonction de l’actualité, passe en revue Angela Merkel, « l’accueil » des réfugiés, les extrémismes, les violences commises à Cologne sur les femmes…

Antoine Vitez en poésie

Pendant cinq jours, aux Déchargeurs, on peut entendre et découvrir la poésie d’Antoine Vitez mêlée à celle de ses amis poètes, connus ou aimés. Accompagnés du pianiste Mico Nissim, neuf interprètes prêtent leur voix pour faire résonner celle des poètes aimés du metteur en scène.

Méduse

Tous acteurs, les Bâtards dorés écrivent et mettent en scène collectivement. Leur spectacle Méduse a obtenu le prix du jury et le prix du public du Festival Impatience 2017 qui programme des jeunes compagnies. Inspiré du Naufrage de la Méduse, un témoignage écrit par deux rescapés de la tragédie au début du XIXe siècle, Méduse prend pour matière première leur récit, mais aussi des textes plus contemporains comme Ode maritime de Pessoa.

Arise

Les deux frères Ben Aïm poursuivent en binôme leur cheminement créatif , jalonné de collaborations avec d’autres artistes. Physique et prospective, leur écriture chorégraphique s’élabore au croisement de plusieurs disciplines et procède d’un travail de terrain en profondeur sur les lieux dans lesquels elle se déploie. Arise, impromptu dansé, interprété avec Louis Gillard, est portée par la composition musicale de Piers Faccini,

Centenaire Renoir

A Essoyes, un parcours-découverte conduit de l’exposition permanente à l’Espace des Renoir au jardin, puis à la maison familiale et à l’atelier du peintre. D’autres nombreuses manifestations sont au programme du centenaire de la mort de l’artiste un peu partout en France, des bords de Seine à Cagnes-sur-mer. Le 7 avril se déroulera une marche gourmande des impressionnistes, de Chatou à la maison Fournaise et, au fil du printemps, d’autres animations en extérieur 

Le Postillon de Lonjumeau

A la mise en scène, Michel Fau joue à fond la carte du kitch élégant, dès le premier acte qui voit les mariés et la noce sur un gâteau géant aux couleurs pistache et fraise. Au fil des tableaux, les décors se découvrent comme autant de pâtisseries aux couleurs saturées. Emmanuel Charles fait se succéder des toiles peintes jouant avec la profondeur et sur lesquelles s’inscrivent les éblouissants costumes de Christian Lacroix, inspirés de l’époque,

Le pays lointain

Et voici sur cette même scène que se joue maintenant une des pièces de Lagarce, l’ultime, achevée une semaine avant sa mort. Il y aborde un thème récurrent dans son œuvre : le retour du fils dans sa famille pour annoncer sa mort. C’est l’histoire de ce voyage, celui d’un jeune homme à la rencontre de son passé. Il va mourir et parce qu’on « ne peut pas mourir en laissant tant de choses incomprises derrière soi », il revient parmi les siens, dans la maison qu’il a quittée, fuyant « cette ville-là ». Il veut dire sa mort prochain

Le Printemps de la danse arabe

l’édition 2019 est la véritable première édition du Printemps de la danse arabe, créé à l’initiative de l’Institut du monde arabe. Le temps d’un vrai printemps, du 22 mars au 28 juin, l’édition 2019 accueille des artistes venus d’Egypte, de Syrie, de Palestine, du Maroc, du Liban, de Tunisie et des Comores, à travers des spectacles et une plate-forme de workshops, une résidence chorégraphique, du cinéma

Guys and dolls

Après la réouverture avec Peau d’âne, Jean-Luc Choplin, directeur du Théâtre Marigny, a tenu à mettre cette œuvre emblématique du genre au programme. Les personnages de Damon Runyon sont d’une époque révolue : dans une Amérique où règne encore la prohibition, un groupe de parieurs et joueurs à la recherche de tripots clandestins pour échapper au policier, rencontre un groupe de missionnaires dévouées au salut des âmes.