Les lauréats de la 34e édition du prix ont été révélés cette semaine à la Bibliothèque Nationale
C’est dans l’enceinte du site Richelieu de la Bibliothèque Nationale qu’ont été dévoilés, le mardi 12 septembre, les prix 2023 du prestigieux Praemium Imperiale, considéré comme « le Nobel des arts ». Créé il y a une trentaine d’années, le Praemium Imperiale est attribué par la Japan Art Association, la plus ancienne fondation culturelle du Japon, à des créateurs du monde entier pour l’ensemble de leur carrière. Une sélection d’artistes établie par six comités internationaux, avec à leur tête des personnalités, est présentée à un jury japonais qui désigne les lauréats dans les cinq disciplines retenues : peinture, sculpture, architecture, musique et théâtre-cinéma.
Les récompenses 2023 ont été attribuées à la peintre américaine Vija Celmins (née en Lettonie), au sculpteur danois Olafur Eliasson, au burkinabé Diébédo Francis Kéré (premier Africain à recevoir ce prix) pour ses architectures légères et peu coûteuses en matériaux traditionnels (cf. photo de l’école primaire de Gando, Burkina Faso), au trompettiste américain Wynton Marsalis et à Robert Wilson (Etats-Unis). Le prix d’encouragement pour les jeunes artistes a été décerné à deux initiatives (sélectionnées par Hillary Clinton, conseillère internationale) : la Harlem School of the Arts, centre d’art culturel dédié aux jeunes, et Rural Studio, un programme d’architecture de l’Université d’Auburn.
(photo Erik-Jan Ouwerkerk/Courtesy de Kéré Architecture)