Venus de tous les horizons, les artistes invités sont nombreux, et la programmation diversifiée et riche. Installations, expositions, performances, défilé, concerts, spectacles de théâtre et danse, contes pour le jeune public, films, rencontres, débats, soirées littéraires, production graphique ou ateliers participatifs, bal, tous les événements (à l’exception du spectacle L’enfant d’éléphant et autres histoires comme ça) sont gratuits.
Mois : octobre 2019
Pour cette nouvelle édition (4-19 avril), 29 concerts sont programmés, dont plusieurs en exclusivité. En cette année Beethoven, 250ème anniversaire oblige, le Quatuor Ebène interprètera, en avant-première de leur intégrale des quatuors au Carnegie Hall de New York, trois œuvres du compositeur. La grande Martha Argerich et Renaud Capuçon proposeront un programme consacré à la musique romantique avec la Sonate pour piano et violon n°9 et Anne-Sophie Mutter sera entourée de ses amis musiciens pour le Trio à cordes. D’autres programmes sont consacrés à l’événement.
A tout conte, il faut un narrateur, c’est Hathi l’éléphante qui entrouvre le rideau de scène, ses imposantes oreilles débordant d’une longue robe blanche, et entame l’histoire de l’enfant dans la jungle, comme Bob Wilson a choisi de la découper. Le metteur en scène américain ne s’attachant pas à une adaptation linéaire du livre de Kipling mais en proposant un choix de certains chapitres et épisodes marquants, déclinés en scènes jouées et en chansons et refrains répétés à dessein.
Cette figure attachante disparue prématurément a inspiré au metteur en scène et comédien Marcel Bozonnet (sa Princesse de Clèves est en tournée depuis vingt ans) et au musicien et claveciniste Olivier Baumont un spectacle finement construit, intime et profond qui fait dialoguer des textes et musiques des XVIIe et XXIe siècles. Marcel Bozonnet, fin récitant, fait résonner les textes, évoque la courte vie de cette personnalité attachante de la cour qu’était Henriette d’Angleterre, admirée de tous, ses aventures amoureuses, sa mort mystérieuse, ses derniers moments, à travers des écrits, outre l’oraison de Bossuet, de Madame de Lafayette, Saint-Simon ou encore des chroniques de cour anonymes
Dans le cadre de la FIAC 2019, et en partenariat avec Google Arts and Culture, le Mobilier national présente la première résidence d’artistes Jacquard by Google célébrant la rencontre de savoir faire et de l’innovation technologique de pointe. Les trois artistes internationaux accueillis, Chloé Bensahel, Amor Munoz et OMA Space, ont ainsi redéfini les interactions sensorielles grâce à la technologie Jacquard.
Avec ce texte, publié en 2017 sous le titre Enfantillages (1), l’auteure Leonore Confino (Ring, Building, Le poisson belge,…) scrute et désintègre les relations de couple, les faux-semblants et les hypocrisies de façade. Pour illustrer cette dualité entre personnages rêvés et réels, Côme de Bellescize a travaillé et construit sa mise en scène avec les deux interprètes, Elodie Navarre et Emmanuel Noblet dont le jeu intense et nerveux s’inscrit dans la matière du texte.
Mêlant les histoires qu’il collecte et d’autres qu’il invente ou qu’il vit en allant par les chemins buissonniers, il arpente la langue, toutes les langues, comme autant de territoires intimes. Il dit la nécessité de l’oralité, regrettant tous ces patois que l’on a interdits à l’école et demandé aux anciens de ne pas parler devant leurs petits-enfants, empêchant la chaîne de transmission. Jaulin remet à l’honneur toutes ces langues autochtones sur lesquelles se penchent parfois davantage de chercheurs qu’elles ne sont parlées par des locuteurs natifs
Derrière son titre : la joie, c’est un spectacle de deuil que donne à voir Pippo Delbono, celui de Bobo, le fidèle compagnon de route décédé l’hiver dernier. Bobo, personnage à part, microcéphale, rencontré dans un asile psychiatrique en1996, et dont la présence irradia tous ses spectacles. La présence de Bobo hante le plateau, tant « il portait en lui le sens profond du théâtre ». Comment concilier la perte et la joie ? Bobo n’est plus là, mais tous ses autres fidèles cabossés de la vie sont présents
Par son engagement, Giovanna Marini a replacé la musique au cœur de la cité, n’hésitant pas à pointer les travers de la société avec son ironie singulière. Ethnomusicologue, elle a remis à l’honneur les chants populaires de l’Italie du Sud qu’elle n’a de cesse de sauver de l’oubli et de transmettre. Elle est également l’auteur de compositions polyphoniques et de cantates qu’elle interprète avec son Quatuor.
Entre master class donnée par Rothko, considérations sur les différentes formes picturales, son admiration pour certains, le rejet des nouveaux venus (Andy Warhol, Roy Lichtenstein,…) et encore les rapports entre l’art et le commerce, la pièce soulève de nombreuses interrogations. Le peintre, pour qui «il y a une tragédie dans chaque coup de pinceau », voit ses contradictions mises à mal par son assistant.