Mois : avril 2019

Le désir attrapé par la queue

Ecrite en 1941, Le désir attrapé par la queue a été jouée en 1944, au lendemain de la mort de Max Jacob dans les camps. La photo prise par Brassaï le 16 juin 1944 dans l’atelier de Picasso de la rue des Grands-Augustins, immortalise les participants à la lecture de la pièce, le 19 mars dans l’appartement de Michel Leiris, tous faisant partie de l’intelligentsia parisienne de l’époque : Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Jacques Lacan, Albert Camus, Leiris,…

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Festival de Pâques

Très beau prélude au concert événement qui réunissait, au Conservatoire Darius Milhaud, en exclusivité mondiale, des artistes prestigieux autour de Renaud Capuçon : Gérard Caussé, Gautier Capuçon, Edgar Moreau, Nicolas Angelich, Guillaume Chilemme, Adrien La Marca, Raphaëlle Moreau dans l’exécution des quintettes à cordes n° 1 et 2 dont on attend avec impatience un enregistrement.

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Welcome

Après des spectacles au comique burlesque, comme Cocorico, Jungles ou Fair-play, entre autres, Patrice Thibaud invite dans Welcome « le principe de toute vie » : la confrontation avec l’inattendu de la mort. Si le sujet est grave, Patrice Thibaud le traite avec légèreté, tendresse et poésie. Il faut le voir, chapeau pointu sur la tête, mimer une naissance, une croissance, une vie…

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Je suis Fassbinder

C’est une scène de L’Allemagne en automne, film collectif de 1977, à l’époque de la bande à Baader, rejouée ici, en rappel. Ce faisant, Falk Richter apostrophe l’Europe d’aujourd’hui, pointe les peurs, accuse les replis et dresse un état des lieux de nos démocraties, désolant. Son texte, écrit au jour le jour, en fonction de l’actualité, passe en revue Angela Merkel, « l’accueil » des réfugiés, les extrémismes, les violences commises à Cologne sur les femmes…

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Cap au pire

Jacques Osinski fait de ce texte aride la matière d’une représentation qui relève de la performance, exécutée par un comédien et passeur de texte hors pair, Denis Lavant. Debout, immobile, bras le long du corps, il se tient. Et immobile, il restera. Pieds nus, tête penchée en direction du sol, vers un carré de lumière comme au bord d’un précipice. Celui de la page blanche, celui de la mort aussi.

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Antoine Vitez en poésie

Pendant cinq jours, aux Déchargeurs, on peut entendre et découvrir la poésie d’Antoine Vitez mêlée à celle de ses amis poètes, connus ou aimés. Accompagnés du pianiste Mico Nissim, neuf interprètes prêtent leur voix pour faire résonner celle des poètes aimés du metteur en scène.

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Méduse

Tous acteurs, les Bâtards dorés écrivent et mettent en scène collectivement. Leur spectacle Méduse a obtenu le prix du jury et le prix du public du Festival Impatience 2017 qui programme des jeunes compagnies. Inspiré du Naufrage de la Méduse, un témoignage écrit par deux rescapés de la tragédie au début du XIXe siècle, Méduse prend pour matière première leur récit, mais aussi des textes plus contemporains comme Ode maritime de Pessoa.

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Arise

Les deux frères Ben Aïm poursuivent en binôme leur cheminement créatif , jalonné de collaborations avec d’autres artistes. Physique et prospective, leur écriture chorégraphique s’élabore au croisement de plusieurs disciplines et procède d’un travail de terrain en profondeur sur les lieux dans lesquels elle se déploie. Arise, impromptu dansé, interprété avec Louis Gillard, est portée par la composition musicale de Piers Faccini,

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Centenaire Renoir

A Essoyes, un parcours-découverte conduit de l’exposition permanente à l’Espace des Renoir au jardin, puis à la maison familiale et à l’atelier du peintre. D’autres nombreuses manifestations sont au programme du centenaire de la mort de l’artiste un peu partout en France, des bords de Seine à Cagnes-sur-mer. Le 7 avril se déroulera une marche gourmande des impressionnistes, de Chatou à la maison Fournaise et, au fil du printemps, d’autres animations en extérieur 

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Le Postillon de Lonjumeau

A la mise en scène, Michel Fau joue à fond la carte du kitch élégant, dès le premier acte qui voit les mariés et la noce sur un gâteau géant aux couleurs pistache et fraise. Au fil des tableaux, les décors se découvrent comme autant de pâtisseries aux couleurs saturées. Emmanuel Charles fait se succéder des toiles peintes jouant avec la profondeur et sur lesquelles s’inscrivent les éblouissants costumes de Christian Lacroix, inspirés de l’époque,

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