Mêlant les histoires qu’il collecte et d’autres qu’il invente ou qu’il vit en allant par les chemins buissonniers, il arpente la langue, toutes les langues, comme autant de territoires intimes. Il dit la nécessité de l’oralité, regrettant tous ces patois que l’on a interdits à l’école et demandé aux anciens de ne pas parler devant leurs petits-enfants, empêchant la chaîne de transmission. Jaulin remet à l’honneur toutes ces langues autochtones sur lesquelles se penchent parfois davantage de chercheurs qu’elles ne sont parlées par des locuteurs natifs