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L’animal imaginaire

Valère Novarina écrit comme il peint, par jaillissements de la pensée, du geste. Il prend l’écriture, comme la peinture, à bras le corps et travaille les variations comme des gammes. C’est ainsi que l’on retrouve dans L’animal imaginaire des échos de certains de ses écrits antérieurs comme Le Vivier des noms, ou encore La lutte des morts. Car l’auteur insatiable cultive, comme dans un jardin, mais dans une cave, un « vivier de noms » soigneusement comptabilisés.

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